Le baron Georges Danloy (Bruxelles, - Huy, ) est un général belge qui a participé à la Seconde Guerre mondiale. Avec le lieutenant-colonel Eddy Blondeel, il est le créateur des para-commandos belges.

 Georges Danloy
Surnom Chesty George
Naissance
Bruxelles
Décès (à 88 ans)
Huy
Allégeance Drapeau de la Belgique Belgique
Arme Para commando
Grade Général-major
Années de service 1932-1933
1939 – 1970
Commandement Régiment Para-commando
Conflits Seconde Guerre mondiale
Autres fonctions Aide de camp du roi Baudouin

Biographie

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Georges Danloy, né à Bruxelles le , est le fils de Ferdinand Danloy, bijoutier.

Après avoir obtenu une licence en sciences économiques et financières à l'Université libre de Bruxelles (ULB), il effectue en 1932, son service militaire au 14e régiment d'artillerie. Il en devint officier de réserve en 1936.

Il travaille comme banquier, mais en 1939, à la suite de la mobilisation générale, le lieutenant Danloy est rappelé au 26e régiment d'artillerie et prend part à la campagne des 18 jours. Lors de la capitulation, ne voulant pas être fait prisonnier des allemands, il fuit en bateau vers l'Angleterre avec 8 autres officiers le . Il est envoyé peu après à Poitiers où le gouvernement en exil compte reconstituer une armée. À la suite de la capitulation de la France, il se débrouille pour retourner en Angleterre où il prend le commandement d'un peloton de fusiliers belges puis d'une compagnie. En 1942, il devint capitaine et prend le commandement de la 4e troupe du 10e commando interallié.

Après un dur entrainement commando réussi avec succès par la troupe belge, l'unité est engagée en Italie en 1943, puis en Yougoslavie, sur l'île de Walcheren et en Allemagne[1].

Après la guerre, le major Danloy décide de rester dans l'armée belge comme officier d'active. En 1946, il est promu lieutenant-colonel et fonde le centre d'entraînement commando à Marche-les-Dames. En 1951, il devient le premier commandant du régiment para-commando nouvellement créé. En 1958, il intègre l'état-major de l'École d'infanterie d'Arlon en tant que commandant en second. En 1960, il devient le commandant de la 16e brigade d'infanterie belge en Allemagne. En 1962, il prend le commandement de l'École d'infanterie d'Arlon[1].

En , il est nommé aide de camp du roi Baudouin et le de la même année, il reçoit le grade de général-major. En 1969, il commande la 3e circonscription militaire (provinces de Liège, Namur et Luxembourg)[1].

Le , il quitte le service actif de l'armée.

Hommages

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En 1966, il est fait citoyen d'honneur d'Arlon.

En 1983, le roi l'anoblit avec le titre de baron.

Distinctions

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Vie personnelle

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Il épousa en 1936 Agnès Belva, dont il aura une fille et quatre garçons dont 2 seront également officiers de réserve para-commando.

Il repose, ainsi que son épouse, dans le petit cimetière de Neuville-sous-Huy.

À l'occasion du 50e anniversaire des para-commandos en 2002, la 142e promotion des sciences sociales et militaires de l'école royale militaire reçoit son nom.

Sources

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Notes et références

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  1. a b et c « Le général Danloy fait ses adieux aux unités de la province de Namur », Le Soir,‎ , p. 6 (lire en ligne  )