Environnement en Irlande
L'environnement en Irlande est l'environnement (ensemble des éléments - biotiques ou abiotiques - qui entourent un individu ou une espèce et dont certains contribuent directement à subvenir à ses besoins) du pays Irlande, pays d'Europe.
La biodiversité de l'Irlande
modifierMilieux
modifierL'Irlande est une grande île. Le climat est de type océanique.
Le territoire est constitué de zones de bocage avec des haies importantes, d'espaces de cultures ouverts ou fermés par des murets, de landes. La forêt occupe une part peu importante des espaces. En raison de la stagnation des eaux, de la faible variation saisonnière des températures et de la violence des vents dans l'Ouest, les conditions sont peu favorables à la croissance des arbres, ce qui fait de l'Irlande le pays le moins boisé d'Europe (2 % en superficie)
Faune et flore
modifierFlore
modifierLes milieux sont propices au développement de plantes basses et spongieuses comme la sphaigne, la linaigrette et la molinie, qui se décomposent en une tourbe acide dont l'épaisseur peut aller jusqu'à plus de 10 m
Faune
modifierUn certain nombre d'espèces d'oiseaux, insectes, mammifères (dont marins), crustacés, poissons, invertébrés sont répertoriés.
La population de Courlis cendré a chuté de 96 % en 30 ans : le nombre de couples d'oiseaux est passé de 12 000 dans les années 1980 à 138 en 2017[1].
Espaces protégés
modifierParcs nationaux
modifierLe National Parks and Wildlife Service, un organisme dépendant du Department of Arts, Heritage, Regional, Rural and Gaeltacht Affairs, gère plusieurs aires protégées[2], dont six parcs nationaux : Ballycroy, Burren, Connemara, Glenveagh, Killarney et Wicklow[3].
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Paysage typique du parc national du Burren.
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Diamond Hill dans le parc national du Connemara.
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Le Glendalough dans le parc national des montagnes de Wicklow.
Réseau européen Natura 2000
modifierLe réseau Natura 2000 rassemble des sites naturels ou semi-naturels de l'Union européenne ayant une grande valeur patrimoniale, par la faune et la flore exceptionnelles qu'ils contiennent.
En décembre 2018, l'Irlande comptait 604 sites dont :
- 165 zones de protection spéciale (ZPS) pour les oiseaux sur une superficie de 5 895 km2 ;
- 439 zones spéciales de conservation (ZSC) (dont les pSIC, SIC) pour les habitats et les espèces sur une superficie de 16 950 km2.
La superficie totale est de 19 486 km2, ce qui représente 13,1 % de la surface terrestre et marine du territoire de l'Irlande[4].
Impacts sur les milieux naturels
modifierActivités humaines
modifierAgriculture
modifier7 % de la récolte d'orge de l'Irlande va à la production de Guinness.
Déforestation
modifierChasse, pêche et braconnage
modifierTransports
modifierL'Irlande possède de nombreux ports sur toute sa côte, le plus important étant le port de Dublin[5].
L'Irlande possède cinq aéroports internationaux majeurs : Dublin (24 962 518 passagers en 2015), Cork (2 065 678 passagers), Shannon (1 680 272 passagers), Knock-Irlande Ouest (684 671 passagers) et Kerry (303 039 passagers)[6].
Depuis 2004, un réseau de tramway, le Luas, est disponible à Dublin.
Pression sur les ressources non renouvelables
modifierPollutions
modifierLes émissions de gaz à effet de serre (GES)
modifierLa pollution de l'air
modifierLa pollution de l'eau
modifierLa gestion des déchets
modifierImpacts de l'urbanisation
modifierLe taux d'urbanisation est de 60 %, ce qui nettement inférieur à la moyenne de l'Union européenne. Le pays a connu un phénomène de périurbanisation, par exemple autour de Dublin, la capitale.
L'exposition aux risques
modifierPolitique environnementale en Irlande
modifierEn 2019, à la suite du Royaume-Uni, la république d'Irlande déclare l'urgence pour le climat et la biodiversité[7].
Évaluation environnementale globale
modifierEn 2015, l'organisation Global Footprint Network (GFN) indique que l'Irlande a un déficit en biocapacité. Les réserves en bois sont faibles, et le bilan carbone est négatif avec une empreinte carbone cinq fois supérieure à la capacité forestière d’absorption[8].
En 2014, L'Irlande est classée 11e pays le plus performant en matière d'économie verte[9].
Le jour du dépassement (date de l’année, calculée par l'ONG américaine Global Footprint Network, à partir de laquelle l’humanité est supposée avoir consommé l’ensemble des ressources que la planète est capable de régénérer en un an) du pays[Note 1] est le 27 avril[10]. L'Irlande est l'un des pays dont la consommation dépasse le plus les capacités de la planète.
Notes et références
modifierNotes
modifier- Le jour du dépassement calculé par pays est le jour où le dépassement mondial se produirait si toute la population mondiale consommait comme la population du pays en question.
Références
modifier- « L’autorisation de la chasse au Courlis cendré, oiseau menacé, fait hurler les écologistes », sur leparisien.fr,
- (en) National Parks and Wildlife Service, « About the NPWS » (consulté le ).
- (en) National Parks and Wildlife Service, « National Parks in Ireland » (consulté le ).
- (en) « Natura 2000 Barometer », sur European Environment Agency (consulté le ).
- (en) « Statistics of Port Traffic », sur cso.ie, (consulté le ).
- (en) « Aviation Statistics », sur cso.ie, (consulté le ).
- (en) « Climate change: Ireland declares climate emergency », sur bbc, (consulté le ).
- Nicolas Enault, « CARTES. Cinq planisphères pour comprendre pourquoi l'humanité vit au-delà des capacités de la Terre », francetvinfo.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Quels sont les 10 pays les plus écologiques du monde ? », sur www.sudouest.fr, (consulté le ).
- Frédéric Mouchon, « Jour du dépassement : quelles solutions pour la planète ? », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).