Classification officielle des vins de Bordeaux de 1855

classification

La classification officielle des vins de Bordeaux de 1855 a été établie à l'occasion de l'exposition universelle de Paris de 1855, à la demande de Napoléon III.

Une représentation des monuments bordelais en 1869, avec notamment aux quatre angles les châteaux Lafite, Yquem, Latour et Margaux, qui sont parmi les propriétés les mieux classées en 1855.

Réalisé par la Chambre de commerce de Bordeaux, ce classement n'inclut que des vins de la rive gauche de la Garonne, qui en dépendaient, et aucun de la rive droite, qui dépendaient de celle de Libourne.

Ce classement, qui a légèrement évolué au fil du temps, fait encore actuellement office de référence, malgré de nombreuses critiques.

Historique

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Des classements des vins de Bordeaux ont existé dès l'époque moderne (par exemple ceux d'Abraham Lawton entre 1742 et 1775, et celui de Thomas Jefferson en 1787)[1], mais la première classification officielle des bordeaux date de 1855.

Demande et méthode

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Napoléon III.

Napoléon III décide d'organiser une exposition universelle en 1855 à Paris, et des comités officiels sont donc chargés de sélectionner les produits et œuvres d'art admis à être exposés[2].

Lodi-Martin Duffour-Dubergier, président de la Chambre de commerce de Bordeaux et par ailleurs négociant en vin et propriétaire des châteaux Smith Haut Lafitte et Gironville[3], fait préparer une carte du vignoble pour montrer d'où viennent les meilleurs crus[4]. Pour renforcer cette idée de qualité des vins de Bordeaux, il souhaite établir un classement des meilleurs vins de la région[5].

C'est ainsi que le Syndicat des courtiers bordelais reçoit de la Chambre de commerce de Bordeaux une lettre datant du demandant « de vouloir bien nous transmettre la liste bien exacte et bien complète de tous les crus rouges classés du département […] également […] la classification relative aux grands vins blancs »[6]. Ces courtiers de l'industrie vinicole bordelaise établissent donc un classement, non pas à partir de dégustations, mais à partir des prix des vins qu'ils commercialisent sur plusieurs décennies, avec l'idée que le temps a fait que les meilleurs vins ont atteint les prix les plus élevés[4].

Les vins sont alors classés en importance du premier au cinquième cru. Tous les rouges viennent de la région du Médoc sauf le Château Haut-Brion produit dans les Graves. Les blancs sont limités à la variété liquoreuse des sauternes[a] et barsac sur trois niveaux. Seuls sont retenus des vins de la rive gauche de la Garonne, car ce sont ceux qui dépendaient de la Chambre de commerce de Bordeaux, sollicitée pour l'établissement du classement, alors que les vins de la rive droite (tels que les pomerol, saint-émilion, etc.) dépendaient de la Chambre de commerce de Libourne, qui n'a pas été sollicitée, et étaient donc commercialisés par les courtiers de Libourne et non de Bordeaux.

 
Exposition universelle de 1855 à Paris.

Le classement est publié le .

« Messieurs,
Nous avons eu l'honneur de recevoir votre lettre du 5 de ce mois, par la quelle vous nous demandiez la liste complète des vins rouges classés de la Gironde, ainsi que celle de nos grands vins blancs.
Afin de nous conformer à votre désir, nous nous sommes entourés de tous les renseignements possibles, et nous avons l'honneur de vous faire connaitre, par le tableau ci-joint, le résultat de nos informations.
Vous savez comme nous, Messieurs, combien ce classement est chose délicate et éveille des susceptibilités. Aussi n'avons nous pas eu la pensée de dresser un état officiel de nos grands vins, mais bien de soumettre à vos lumières un travail dont les éléments ont été précisés aux meilleures sources.
Pour répondre au P.S. de votre lettre, nous pensons qu'en supposant que les 1ers crus valassent 3 000 francs[b], les :
Deuxièmes devraient être cotés : 2 500 à 2 700 ;
Troisièmes _________________ 2 100 à 2 400 ;
Quatrièmes ________________ 1 800 à 2 100 ;
Cinquièmes ________________ 1 400 à 1 600.
Nous sommes avec respect, Messieurs, vos bien dévoués serviteurs. »

— Lettre des syndics des courtiers de commerce, aux membres de la chambre de commerce de Bordeaux, le 18 avril 1855[7].

Classement d'origine

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Le document manuscrit d'origine est reproduit ici avec ses erreurs d'orthographe et de typographie. Le classement comprenait initialement :

  • pour les rouges, 57 crus dont quatre premiers crus, douze seconds crus, quatorze troisièmes crus, onze quatrièmes crus et seize cinquièmes crus ;
  • pour les blancs, 21 crus dont un premier cru supérieur suivi de neuf premiers crus et de onze deuxièmes crus.

Vins rouges

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Vins rouges classés au départ de la Gironde[7]
Classements R. Crûs Communes Propriétaires
Premiers Crûs 1 Chateau Lafite Pauillac Sir Samuel Scott Baronnet[c]
2 Chateau Margaux Margaux Aquado
3 Chateau Latour Pauillac de Beaumont
de Courtivron
de Flers
4 Haut Brion Pessac (Graves) Eugène Larieu
Seconds Crûs 5 Mouton Pauillac Bon N. de Rothschild
6 Rauzan Ségla
Rauzan Gassies
Margaux Comtesse de Castelpers
Viguerie
8 Léoville St Julien Marquis de las Cazes
Baron de Poyféré
Barton
9 Vivens Durfort Margaux de Puysegur
10 Gruau Laroze St Julien de Bethman
Baron Sarget
de Boisgerard
11 Lascombe Margaux Mademoiselle Hue
12 Brane Cantenac Baron de Brane
13 Pichon Longueville Pauillac Baron de Pichon Longueville
14 Ducru Beau Caillou St Julien Ducru - Bavex
15 Cos Destournel St Estephe Martyns
16 Montrose St Estephe Dumoulin
Troisièmes Crûs 17 Kirwan Cantenac Deschryver
18 Chateau d'Issan Cantenac Blanchy
19 Lagrange St Julien Comte Duchatel
20 Langoa St Julien Barton
21 Giscours Labarde J. P. Pescatore
22 St Exupéry Margaux Fourcade
23 Boyd Cantenac Plusieurs propriétaires
24 Palmer Cantenac Émile Pereire
25 Lalagune Ludon Vve Jouffrey Piston
26 Desmirail Margaux Sipiere
27 Dubignon (en)[d] Margaux Ppe Dubignon
Min Dubignon
28 Calon St Estèphe Sévère Lestapis de Paris
29 Ferriere Margaux Vve J. Ferriere
30 Becker Margaux Szjarderski & Rolland
Quatrièmes Crûs 31 St Pierre St Julien Bontemps Dubary
Vve Roullet
Vve Galloupeau
32 Talbot St Julien Marquis d'Aux
33 DuLuc St Julien DuLuc ainé
34 Duhart Pauillac Casteja
35 Poujet-Lassale[e] Cantenac Izan[f]
36 Poujet Cantenac de Chavaille
37 Carnet St Laurent de Luëtkens
38 Rochet St Estèphe Vve Lafon de Camarsac
39 Chat. de Beychevele St Julien P. F. Guestier Jor
40 Le Prieuré Cantenac Vve Pagès
41 Marquis de Thermes Margaux Oscar Sollberg
Cinquièmes Crûs 42 Canet Pauillac de Pontet
43 Batailley Pauillac P. F. Guestier Jor
44 Grand Puy Pauillac Fre : Lacoste ainé
45 Artigues Arnaud Pauillac Durey
46 Lynch Pauillac Jurine
47 Lynch Moussas Pauillac Vasquez
48 Dauzac Labarde Wiebrok
49 Darmailhac Pauillac
50 Le Tertre Arsac Henry
51 Haut Bages Pauillac Liberal
52 Pedescleaux Pauillac Pedescleaux
53 Coutenceau St Laurent Bruno Devez
54 Camensac St Laurent Popp
55 Cos Labory St Estephe Martyns
56 Clerc Milon Pauillac Clerc
57 Croizet Bages Pauillac

Modifications

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Ce classement n'a connu que deux changements depuis sa création :

  • le premier intervient le , alors que l'exposition universelle de Paris n'est pas encore terminée : Château Cantemerle est alors ajouté comme cinquième cru (par simple rajout manuscrit à la liste antérieure). La demande du propriétaire de l'époque, Caroline de Villeneuve-Durfort, a été acceptée par le Syndicat des courtiers de Bordeaux car le domaine vendait jusqu'en 1854 directement à ses clients (surtout néerlandais), sans passer par les négociants bordelais, qui n'ont donc pas pris en compte son prix sur plusieurs années[8].
  • le second a lieu le  : Château Mouton Rothschild obtient de passer du rang de deuxième à premier cru[9], par décision signée du ministre de l'Agriculture Jacques Chirac, donnant satisfaction aux demandes répétées (déposées en 1961, 1969 et 1971) du propriétaire de Mouton, Philippe de Rothschild[10]. Ce dernier a subi l'opposition de son cousin, Élie de Rothschild, le propriétaire de Lafite, puis d'Alexandre de Lur Saluces, propriétaire d'Yquem. La devise du domaine passe ainsi de « Premier ne puis, second ne daigne, Mouton suis » à « Premier je suis, second je fus, Mouton ne change ».

De 57 à 61 crus

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Outre ces deux changements, d'autres événements ont affecté le classement pour le faire passer de 57 crus à l'origine à 61 crus actuellement :

Au fil du temps, les propriétés classées ont pu également changer de superficie, sans que cela ait été pris en compte. Ce classement et les 88 châteaux (61 rouges et 27 blancs) qui en font désormais partie sont un sujet de discussions, de critiques et de débats parmi les amateurs.

Vins blancs

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Vins blancs classés de la Gironde[11]
Classements R. Crûs Communes Propriétaires
1er Crû Supérieur 1 Yquem Sauternes de Lur-Saluces (Bertrand)
Premiers Crûs 2 Latour Blanche Bommes Focke
3 Peyraguey Bommes Lafaurie ainé
4 Vigneau Bommes Vve de Reyne
5 Suduiraut Preignac Guillot Frères
6 Coutet Barsac de Lur-Saluces (Bertrand)
7 Climens Barsac Lacoste
8 Bayle Sauternes Dépons & Cie
9 Rieusec Sauternes Mayé
10 Rabeaud Bommes Deyme
Deuxièmes Crûs 11 Mirat Barsac Moller
12 Doisy Barsac Daene
13 Pexoto Bommes Vve Lacoste
14 D'arche Sauternes Lafaurie & Cie
15 Filhot Sauternes de Lur-Saluces (Bertrand)
16 Broustet Nerac Barsac Capdeville
17 Caillou Barsac Saraute
18 Suau Barsac Pédescleaux
19 Malle Preignac de Lur-Saluces (Henry)
20 Romer Preignac de Lamyre Mory
21 Lamothe Sauternes Vve Baptiste

De 21 à 27 crus

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Le classement est passé de 21 crus à l'origine à 27 crus actuellement. Cette différence est due aux événements suivants :

  • à l'origine, le classement comprenait également parmi les deuxièmes crus le Château Pexoto, propriété au départ du banquier bordelais Samuel Peixotto puis par la suite de la famille Lacoste. Il a été intégré en 1872 au Château Rabaud ;
  • en 1878 au décès de la comtesse Duchâtel, propriétaire du Château Peyraguey, Marguerite Tanneguy Duchâtel, son unique héritière, décide de séparer en deux lots la vente de la propriété. Il en résultera le Clos Haut-Peyraguey et le Château Lafaurie-Peyraguey ;
  • en décembre 1903 et à la suite d'un désaccord de ses propriétaires, le Château Rabaud est scindé en deux propriétés égales : le Château Sigalas Rabaud et le Château Rabaud-Promis ;
  • la succession du Château Broustet Nérac, après le décès de son propriétaire Bernard Capdeville en 1861, va conduire, par héritage de ses deux filles, à la création du Château Broustet et du Château Nairac ;
  • après 1875, le Château Doisy est divisé en trois entités distinctes du fait du décès de Jean Jacques Emmanuel Daëne, son propriétaire, et de l’application des lois napoléoniennes sur les successions : le Château Doisy Daëne, le Château Doisy-Dubroca et le Château Doisy-Védrines ;
  • le Château Lamothe est divisé en deux en 1981 et cela conduit à la création du Château Lamothe Guignard ;
  • le Château Romer est scindé en deux au début du XXe siècle et le Château Romer du Hayot résulte de la scission.

Classement des rouges

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Le vignoble de Pauillac compte 18 grands crus classés en 1855, dont trois des cinq premiers crus.

La liste ci-dessous correspond à la version actuelle de la classification et comprend 61 crus dont cinq premiers crus, quatorze seconds crus, quatorze troisièmes crus, dix quatrièmes crus et dix huit cinquièmes crus. Les différences avec la version de 1855 sont explicitées entre parenthèses et le nom du cru à l'origine est précisé lorsqu'il diffère de l'actuel. Lorsque la commune sur laquelle se trouve un château est différente de celle ayant donné son nom à son appellation, ceci est précisé entre parenthèses. Les châteaux sont regroupés par appellation, et celles-ci sont présentées par ordre alphabétique.

Premiers crus

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Deuxièmes crus

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Troisièmes crus

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Quatrièmes crus

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Cinquièmes crus

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Classement des blancs

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Le classement des vins blancs se décline en trois catégories et se limite uniquement aux vins liquoreux de Sauternes et de Barsac. La hiérarchie semble donc avoir été plus stricte dans le Sauternais avec trois catégories au lieu de cinq pour les rouges. Il comprend actuellement au total 27 crus dont un seul premier cru supérieur, onze premiers crus et quinze deuxièmes crus.

Premier cru supérieur

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Premiers crus

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Deuxièmes crus

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Répartitions par appellations

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Vins rouges

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À l'origine

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Répartition à l'origine des rouges
Appellation Premiers
Crûs
Seconds
Crûs
Troisièmes
Crûs
Quatrièmes
Crûs
Cinquièmes
Crûs
Total
Haut-médoc 0 0 1 1 2 4
Margaux 1 5 10 4 2 22
Pauillac 2 2 0 1 11 16
Pessac-léognan 1 0 0 0 0 1
Saint-estèphe 0 2 1 1 1 5
Saint-julien 0 3 2 4 0 9
Total 4 12 14 11 16 57
Répartition actuelle des rouges
Appellation Premiers
Crus
Deuxièmes
Crus
Troisièmes
Crus
Quatrièmes
Crus
Cinquièmes
Crus
Total
Haut-médoc 0 0 1 1 3 5
Margaux 1 5 10 3 2 21
Pauillac 3 2 0 1 12 18
Pessac-léognan 1 0 0 0 0 1
Saint-estèphe 0 2 1 1 1 5
Saint-julien 0 5 2 4 0 11
Total 5 14 14 10 18 61

Vins blancs

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À l'origine

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Répartition à l'origine des blancs
Appellation 1er Crû
Supérieur
Premiers
Crûs
Deuxièmes
Crûs
Total
Barsac 0 2 5 7
Sauternes 1 7 6 14
Total 1 9 11 21
Répartition actuelle des blancs
Appellation 1er Cru
Supérieur
Premiers
Crus
Deuxièmes
Crus
Total
Barsac 0 2 7 9
Sauternes 1 9 8 18
Total 1 11 15 27

Organisation interprofessionnelle

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Le Conseil des grands crus classés en 1855 est l'organisation interprofessionnelle chargée de « veiller à la protection de l'utilisation du classement et d'éventuel détournement de la marque »[12].

Notes et références

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  1. a et b Cf. références sur la façon d'orthographier les appellations d'origine.
  2. Prix du tonneau de 900 litres, une simple unité de mesure, à différencier de la barrique bordelaise de 225 litres.
  3. Le véritable propriétaire était Aimé-Eugène Vanlerberghe, héritié d'Ignace-Joseph Vanlerberghe.
  4. Les domaines Dubignon-Philippe (Dubignon-Talbot de 1901 à 1960) et Dubignon-Marcellin n'existent plus ; ils ont été absorbés par Malescot Saint-Exupéry et par Château Margaux.
  5. Poujet-Lassale est créé par subdivision du domaine Pouget lors de la vente de ce dernier comme bien national, le marquis de Lassalle en rachetant une partie aux enchères. La propriété est rachetée en 1863 par Chavaille, pour être réunie à Pouget en 1874.
  6. Le domaine de Poujet-Lassale était en 1855 propriété du marquis de Lassalle, mais affermé à Izan.

Références

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  1. Bernard Ginestet, Thomas Jefferson à Bordeaux, Bordeaux, Mollat, , 175 p..
  2. « Exposition universelle de 1855 à Paris. Sous-série F/12 (1855) », sur Archives Nationales.
  3. « Château de Gironville », sur Le Figaro.
  4. a et b Dewey Markham Jr, « Classement des vins de Bordeaux », sur archivesdefrance.culture.gouv.fr.
  5. Vincent Noce, « Un classement à déclasser. Un Américain a enquêté sur l'histoire du classement des crus bordelais », Libération,‎ (lire en ligne).
  6. Dewey Markham, 1855 : histoire d'un classement, éditions Féret, , p. 117.
  7. a et b « Classement de 1855 », sur journalepicurien.com, .
  8. « Château Cantemerle, classement 1855 », sur cantemerle.com.
  9. Jacques Dupont, Le Guide des vins de Bordeaux, Grasset & Fasquelle, , 1960 p. (ISBN 978-2-246-78906-2, lire en ligne).
  10. « Château Mouton-Rothschild », sur abcduvin.com.
  11. Sylvain Torchet, « Classement des vins rouges et blancs du département de la Gironde 1855 », sur ABC du vin, .
  12. « Du vin en eau trouble », Le Canard enchaîné,‎ , p. 5.

Annexes

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Articles connexes

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Bibliographie

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Liens externes

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