Astérix et Cléopâtre (film d'animation)

long métrage d'animation des studios Belvision, réalisé par René Goscinny et Albert Uderzo, sorti en 1968

Astérix et Cléopâtre est un long métrage d'animation franco-belge de René Goscinny et Albert Uderzo, adapté de leur bande dessinée homonyme et sorti en 1968.

Astérix
et Cléopâtre
Description de cette image, également commentée ci-après
Logo du film.
Titre original Astérix et Cléopâtre
Réalisation René Goscinny,
Albert Uderzo
Scénario Jos Marissen
et Eddie Lateste,
avec la collaboration de Pierre Tchernia,
d'après la bande dessinée de Goscinny et Uderzo
Acteurs principaux
Sociétés de production Belvision
Dargaud Films
Edifilm
Pays de production Drapeau de la Belgique Belgique
Drapeau de la France France
Genre Animation
Durée 72 minutes
Sortie 1968

Série Astérix en animation

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Synopsis

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Cléopâtre fait le pari de construire un palais en un temps record, afin de montrer à César la grandeur du peuple égyptien. L’architecte Numérobis est chargé des travaux : il a trois mois pour construire le palais, ou il sera livré aux crocodiles. Celui-ci fait appel à Panoramix le druide gaulois, qui arrive en Égypte pour lui prêter main-forte avec sa potion magique, accompagné d’Astérix, Obélix et Idéfix. Mais les choses s’annoncent compliquées : d’abord parce que Numérobis est objectivement un mauvais architecte – ses maisons s’écroulent toutes seules – ; et ensuite parce que beaucoup de gens ont intérêt à le voir échouer.

Les héros ont initialement affaire à Amonbofis, architecte rival de Numérobis, qui s’ingénie à comploter contre lui et les Gaulois. Il tente tout d’abord de provoquer une grève parmi les ouvriers ; puis, avec l’assistance de son acolyte Tournevis, il coupe l’approvisionnement du chantier en matériaux de construction. Les trois Gaulois décident d’aller eux-mêmes chercher les matériaux, mais Tournevis tente de les emmurer vivants dans une pyramide – toutefois, Idéfix permet aux prisonniers de trouver la sortie. Amonbofis a ensuite l’idée d’offrir à Cléopâtre un gâteau empoisonné (le « pudding à l’arsenic » comme il l’appelle) de la part des Gaulois, qui sont accusés injustement lorsque le goûteur de la reine tombe malade après avoir goûté à ce pudding. Panoramix guérit le goûteur et les choses s’arrangent. Amonbofis et Tournevis sont capturés par Astérix et Obélix, et se retrouvent contraints à travailler de force sur le chantier de Numérobis.

Pour finir, Numérobis et les Gaulois doivent faire face à César en personne, bien décidé à ne pas laisser Cléopâtre remporter son pari. Les légions assiègent le chantier et commencent à détruire le palais. Mais les Gaulois parviennent à prévenir Cléopâtre grâce à un message porté par Idéfix. La reine arrive en grande pompe et est furieuse de surprendre César en flagrant délit de tricherie. Ce dernier doit s’incliner et le palais est bientôt terminé dans les délais, puis inauguré avec une grande fête.

Fiche technique

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  Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.

Distribution

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Voix originales françaises

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version réalisée par Studios Davout.
Sources : Planète Jeunesse[1], Allodoublage[2], Doublanim’[3], RS Doublage[4], Allociné[5] et sur le site officiel Astérix.com[6]

Autour du film

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  • Le petit chien blanc Idéfix est apparu pour la première fois au cinéma dans ce deuxième film. Dans la bande dessinée, il était apparu pour la première fois dans l'album Le Tour de Gaule en 1965.
  • Les humains ont cinq doigts pour la première fois dans ce deuxième film d'animation ; ils n'en avaient que quatre dans le premier, Astérix le Gaulois en 1967.
  • Ce film garde le même thème musical que le précédent.
  • Les premières version DVD du film ont étrangement perdu des scènes ( telles que la présentation de Numérobis à Panoramix). Il faudra attendre la sortie du bluray et son remaster HD pour les voir revenir.

Bande originale

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Postérité

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La chanson Le Pouding à l'arsenic a été reprise par le groupe québécois Les Colocs sur l'album Atrocetomique en 1995.

Chinese man reprend Le Pouding à l'arsenic dans un sample en 2012[8].

Notes et références

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  1. « Fiche + Doublage » sur Planète Jeunesse, le 30e juin 2004.
  2. « Casting français du film » sur Allodoublage, consulté le 24 octobre 2012.
  3. « Fiche + Doublage » sur Doublanim’.
  4. « Fiche du doublage français du film » sur RS Doublage.
  5. « Astérix et Cléopâtre : le casting du film » sur AlloCiné.fr.
  6. « Astérix et Cléopâtre : les voix du film » sur Astérix.com.
  7. Gérard Calvi, Michel Colombier et Vladimir Cosma, (en) « Astérix au cinéma », sur Discogs.
  8. « Dans un petit plat à part / (Faire cuire/Tiédir) du sang de lézard / La valeur d'un dé à coudre / Et un peu de sucre en poudre! », sur Genius (consulté le )

Liens externes

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