Pujaudran

commune française du département du Gers

Pujaudran (Pujaudran en gascon) est une commune française située dans le département du Gers, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Savès, une petite province gasconne correspondant au cours moyen de la Save.

Pujaudran
Pujaudran
L'église.
Blason de Pujaudran
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gers
Arrondissement Auch
Intercommunalité Communauté de communes de la Gascogne Toulousaine
Maire
Mandat
Muriel Abadie
2020-2026
Code postal 32600
Code commune 32334
Démographie
Population
municipale
1 657 hab. (2021 en évolution de +13,42 % par rapport à 2015)
Densité 95 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 35′ 30″ nord, 1° 09′ 00″ est
Altitude 297 m
Min. 194 m
Max. 305 m
Superficie 17,41 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Toulouse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de L'Isle-Jourdain (Gers)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Pujaudran
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Pujaudran
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Pujaudran
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Pujaudran
Liens
Site web Site officiel
Détail du clocher-mur.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Rémoulin, le ruisseau de Saint-Blaise, le ruisseau du paradis et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Une partie de la forêt de Bouconne est située sur le territoire de la commune.

Pujaudran est une commune rurale qui compte 1 657 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Pujaudranais ou Pujaudranaises.

Géographie

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Localisation

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Pujaudran est une commune de l'aire d'attraction de Toulouse qui se trouve à 6 km à l'est sud-est de L'Isle-Jourdain et à une trentaine de kilomètres à l'ouest de Toulouse, juste après Léguevin sur la route d'Auch. La commune est limitrophe avec le département de la Haute-Garonne.

Communes limitrophes

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Pujaudran est limitrophe de cinq autres communes dont trois dans le département de la Haute-Garonne.

Lieux-dits ou hameaux

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Au Battut, Pesqué, Galabart, La Carrerasse,

Géologie et relief

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La commune occupe la dernière terrasse de Garonne avant les coteaux de Gascogne. Son territoire se divise en une partie basse dite la Plaine et une partie haute qui comprend le village en lui-même. Une partie de la forêt de Bouconne est située sur la commune

La superficie de la commune est de 1 741 hectares ; son altitude varie de 194 à 297 mètres[2].

Pujaudran se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[3].

Hydrographie

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Réseaux hydrographique et routier de Pujaudran.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[4]. Elle est drainée par le Rémoulin, le ruisseau de Saint-Blaise, le ruisseau du paradis, la Moulinasse et par divers petits cours d'eau comme la chibrette dorée[5], qui constituent un réseau hydrographique de 17 km de longueur totale[6],[Carte 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 778 mm, avec 9,5 jours de précipitations en janvier et 5,8 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de L'Isle-Jourdain à 6 km à vol d'oiseau[9], est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 708,9 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Milieux naturels et biodiversité

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Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 1] sont recensées sur la commune[13] : le « bois des Arramous » (416 ha), couvrant 3 communes dont une dans la Haute-Garonne et deux dans le Gers[14], et la « forêt de Bouconne » (2 868 ha), couvrant 10 communes dont neuf dans la Haute-Garonne et une dans le Gers[15].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Pujaudran est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (63,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (33,1 %), forêts (33 %), terres arables (22,9 %), zones urbanisées (8,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,9 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

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Accès avec la route nationale 124 et par le train en gare de Brax-Léguevin ou en gare de L'Isle-Jourdain.

La ligne 935 du réseau liO relie la commune à la gare routière de Toulouse et à Auch.

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Pujaudran est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, et le risque industriel[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].

Risques naturels

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Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Pujaudran.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 96,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 588 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 588 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[20].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1987, 1999, 2009 et 2014. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1993, 1998, 1999, 2002, 2003, 2008, 2011, 2015 et 2016 et par des mouvements de terrain en 1999[17].

Risques technologiques

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La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[21].

Toponymie

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Pujaudran est composé de puj variante occitane de puy qui dérive de podium, signifiant petite butte. Le village qui domine de 82 mètres la terrasse de Léguevin, justifie cette appellation. Audran pourrait être le nom d'un homme. Ce dernier provenant du germanique Aldramn (vieux corbeaux) ou Aldric (vieux et puissant). Le village de Pujaudran se situe à une altitude de 297 mètres.

Histoire

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Au lieu-dit Pargamousques, à l'ouest du village, une première prospection signale un site gallo-romain. Un itinéraire datant de l'an 333 de notre ère reliant Bordeaux à Jérusalem traversait d'ouest en est la commune de Pujaudran. Le toponyme d'un lieu-dit pourrait être d'origine antique : Tellère, orthographié Teulères au XVIIe siècle, signifie lieu où se fabriquait la tuile. L'existence d'une tuilerie en ce point paraît d'autant plus vraisemblable que la marne y affleure.

Au XIe siècle, se développe le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle et Pujaudran se trouve être sur la via Tolosane qui reliait Arles à Puente la Reina (Espagne).

L'ordre des Antonins avait, à la fin du XIIIe siècle une commanderie avec église et hôpital à la limite des communes de Pujaudran et de l'Isle-Jourdain.

Dans un document datant de 1304 est mentionnée la présence de trois hôpitaux à Pujaudran : Saint-Jacques, Saint-Blaise-Sainte-Marie-Madeleine et Saint-Barthélemy. L'hôpital Saint-Blaise se trouvait au pied de la côte de Pujaudran.

Au lieu-dit Saint-Bretz, au sud-est du village, à 3 km environ du village actuel existait au haut Moyen Âge une paroisse. Il est probable que cette église fut l'église paroissiale et que son patron fut saint Brice, avant la construction de l'église actuelle. Au XVIIe siècle, lors de la reconstruction de l'église après les destructions dues aux guerres de Religion, apparaît le nom de sainte Pudentienne. Selon les termes du testament d'Anne de Capmas, l'église de Pujaudran et la chapelle Saint-Brice sont, au XVIIe siècle, deux édifices distincts. La fête patronale a lieu le , le jour de la Sainte-Pudentienne.

Avec la Révolution de 1789, intervient la vente des biens du clergé et ce, par enchères, le , à Toulouse.

Les vestiges d'une tuilerie qui a fonctionné jusqu'à la Première Guerre mondiale subsistent auprès de la route nationale 124, de nombreuses marnières l'alimentaient en matière première et la cuisson se faisait au bois.

Le moulin Baillet est désigné sur la carte d'état-major par « ancien moulin ». Sa construction remonterait à 1808. Le moulin de Chau daterait de 1825. En 1854, Pujaudran avait quatre moulins. Vers 1934, le moulin de Chau tournait encore, de même que le moulin de Peyrolières. Deux moulins ayant appartenu à monsieur Soulan, furent démolis en 1910.

À l'époque, on trouve : un charpentier, un charron, un chevrier, un boucher, un forgeron, un coiffeur, un bureau de tabac, un boulanger, un cordonnier, un épicier, un café, la mairie, l'école, l'église, le presbytère et une auberge relais.

En 1912 la commune avait une école de garçons et une école de filles. Dans sa séance du , Justin Izard maire et son conseil municipal demandent qu'en raison d'une baisse des effectifs scolaires il n'y ait plus qu'une seule école mixte dirigée par une institutrice.

Au village, une très belle croix en fonte, consolidée d'arceaux en fer, de 1,50 m de hauteur repose sur un socle très important. Le , à la Saint-Roch, cette croix réunissait autour d'elle les hommes et les femmes de la campagne avec leurs troupeaux pour la bénédiction.

La paroisse de Pujaudran fait partie du diocèse d'Auch. Le clocher-mur de l'église porte trois cloches et deux clochetons sur les côtés et est dressé parallèlement à la nef, face au sud. Il semblerait que cette disposition ait été choisie pour éviter l'emprise au vent.

Le ont également été classés les objets ci-après, conservés dans l'église de la commune : deux toiles de la fin du XVIIIe siècle, un plat de quête en cuivre du XVIe siècle, saint Brice évêque, ancien patron de l'église et sainte Pudentienne, patronne de l'église.

Politique et administration

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Administration municipale

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Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[22],[23].

Rattachements administratifs et électoraux

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Commune faisant partie de la communauté de communes de la Gascogne Toulousaine et du canton de L'Isle-Jourdain et avant le elle faisait partie de la communauté de communes des Coteaux de Gascogne.

Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1981 ? Georges Blaye DVG  
2001 2008 René Périn    
2008 2020 Roger Heiniger[24] DVG Retraité
2020 En cours Muriel Abadie PS Cadre, vice présidente du conseil régional d'Occitanie
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[26].

En 2021, la commune comptait 1 657 habitants[Note 3], en évolution de +13,42 % par rapport à 2015 (Gers : +0,79 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
454456530522580661681684635
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
609661582618634577573547540
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
530478412385364358342327353
1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
3444226608168981 1671 2171 2981 423
2019 2021 - - - - - - -
1 5781 657-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[29] 1975[29] 1982[29] 1990[29] 1999[29] 2006[30] 2009[31] 2013[32]
Rang de la commune dans le département 106 101 47 32 32 22 20 19
Nombre de communes du département 466 462 462 462 463 463 463 463

Enseignement

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Pujaudran fait partie de l'académie de Toulouse.

L'éducation est assurée sur la commune par une maternelle et une primaire[33].

Économie

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Revenus

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En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 598 ménages fiscaux[Note 4], regroupant 1 597 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 27 820 [I 5] (20 820  dans le département[I 6]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 3,6 % 4,7 % 5,4 %
Département[I 8] 6,1 % 7,5 % 8,2 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 994 personnes, parmi lesquelles on compte 80,4 % d'actifs (75 % ayant un emploi et 5,4 % de chômeurs) et 19,6 % d'inactifs[Note 5],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 396 emplois en 2018, contre 190 en 2013 et 151 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 756, soit un indicateur de concentration d'emploi de 52,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 66,3 %[I 11].

Sur ces 756 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 80 travaillent dans la commune, soit 11 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 92,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4 % les transports en commun, 3,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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123 établissements[Note 6] sont implantés à Pujaudran au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 7],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 123 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
12 9,8 % (12,3 %)
Construction 22 17,9 % (14,6 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
21 17,1 % (27,7 %)
Information et communication 4 3,3 % (1,8 %)
Activités financières et d'assurance 3 2,4 % (3,5 %)
Activités immobilières 7 5,7 % (5,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
20 16,3 % (14,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
21 17,1 % (12,3 %)
Autres activités de services 13 10,6 % (8,3 %)

Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 17,9 % du nombre total d'établissements de la commune (22 sur les 123 entreprises implantées à Pujaudran), contre 14,6 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises et commerces

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Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[34] :

  • Air Support, réparation et maintenance d'aéronefs et d'engins spatiaux (26 041 k€)
  • Ateliers Etudes Realisations Electromeca - Aerem, mécanique industrielle (4 766 k€)
  • Esbelt, commerce de gros (commerce interentreprises) de fournitures et équipements industriels divers (3 829 k€)
  • Le Puits Saint Jacques, restauration traditionnelle (1 819 k€)
  • SARL Mazeries, travaux d'installation électrique dans tous locaux (525 k€)

L'activité économique est relativement peu développée et la plupart des habitants ont une activité dans l'agglomération toulousaine voisine. La modernisation en cours de la RN 124 et la diminution du temps de parcours vers Toulouse entraînent une forte spéculation immobilière. Des restaurants sont aussi présents, dont une pizzeria et un restaurant étoilé.

Un marché a lieu tous les vendredis en fin d'après-midi.

Agriculture

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La commune est dans les « Coteaux du Gers », une petite région agricole occupant l'est du département du Gers[35]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 8] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 26 20 17 15
SAU[Note 9] (ha) 718 554 516 559

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 26 lors du recensement agricole de 1988[Note 10] à 20 en 2000 puis à 17 en 2010[37] et enfin à 15 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 42 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[38],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 718 ha en 1988 à 559 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 28 à 37 ha[37].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Oratoire de la Vierge Marie commémorant l'hôpital Saint-Antoine

Le château de Lartus, de style Second Empire, construit en 1850 eut plusieurs propriétaires dont le ténor Victor Capoul.

Église Saint-Brice à clocher mur.

Oratoire de la Vierge Marie commémorant l'hôpital Saint-Antoine.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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  Blasonnement :
Écartelé : au premier de gueules à la croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'or, au deuxième d'argent à l'arbre arraché au naturel, au troisième d'azur à la coquille d'or, au quatrième d'or au lion de gueules ; au bourdon de sable brochant sur la partition[39].

Vie pratique

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Culture

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Médiathèque, ludothèque, comité des fêtes, théâtre, danse[40].

Activités sportives

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Pétanque, arts martiaux, gymnastique, chasse, randonnées.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  5. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  6. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  7. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  8. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  9. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  10. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[36].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Pujaudran » sur Géoportail (consulté le 11 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  2. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Pujaudran ».
  3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Toulouse », sur insee.fr (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Pujaudran » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gers » (consulté le ).
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Autres sources

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