Laurac-en-Vivarais
Laurac-en-Vivarais | |||||
Vue de l'église du village. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ardèche | ||||
Arrondissement | Largentière | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Val de Ligne | ||||
Maire Mandat |
Didier Nury 2020-2026 |
||||
Code postal | 07110 | ||||
Code commune | 07134 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lauracois[1] | ||||
Population municipale |
1 034 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 115 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 30′ 34″ nord, 4° 17′ 27″ est | ||||
Altitude | Min. 149 m Max. 373 m |
||||
Superficie | 8,97 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Aubenas (banlieue) |
||||
Aire d'attraction | Aubenas (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Vallon-Pont-d'Arc | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
| |||||
Liens | |||||
Site web | lauracenvivarais.fr | ||||
modifier |
Laurac-en-Vivarais est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation et description
[modifier | modifier le code]Laurac-en-Vivarais est une petite commune à l'aspect essentiellement rural du parc naturel régional des Monts d'Ardèche située à proximité de la ville de Largentière.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 024 mm, avec 7,6 jours de précipitations en janvier et 4,2 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lablachère Drome », sur la commune de Lablachère à 8 km à vol d'oiseau[5], est de 13,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 142,0 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est traversé par la D 104 (ancienne RN 104).
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Laurac-en-Vivarais est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Aubenas, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aubenas, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[11]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (61,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (36,9 %), forêts (22,1 %), zones agricoles hétérogènes (14,3 %), cultures permanentes (13,6 %), zones urbanisées (13,1 %)[14].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
[modifier | modifier le code]Logement
[modifier | modifier le code]En 2013, le nombre total de logements dans la commune était de 643.
Parmi ces logements, 70,5 % étaient des résidences principales, 19,9 % des résidences secondaires et 9,6 % des logements vacants[15].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Risques sismiques
[modifier | modifier le code]L'ensemble du territoire de la commune de Laurac-en-Vivarais est situé en zone de sismicité no 2 dite faible (sur une échelle de 5), comme la plupart des communes situées sur le plateau et la montagne ardéchoise, mais à proximité de la zone de sismicité no 3, dite modérée, située plus à l'est et correspondant la vallée du Rhône[16].
Type de zone | Niveau | Définitions (bâtiment à risque normal) |
---|---|---|
Zone 2 | Sismicité faible | accélération = 1,1 m/s2 |
Autres risques
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]Ses habitants sont appelés les Lauracois et les Lauracoises. Au début du XXe siècle, ils sont surnommés Mondjo-chabro (mange-chèvres)[18].
Histoire
[modifier | modifier le code]Pendant la Révolution française, la plaine de Laurac fut le théâtre de rassemblements républicains en réplique aux camps de Jalès.
En 1790, Montréal est détaché de Laurac qui appartenait à la même paroisse de Saint-Amans des Termes.
Le , Laurac devient Laurac-en-Vivarais.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes de Laurac-en-Vivarais se blasonnent ainsi : |
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]En les 15 conseillers municipaux sont désignés au premier tour[19].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[24].
En 2021, la commune comptait 1 034 habitants[Note 2], en évolution de +4,66 % par rapport à 2015 (Ardèche : +2,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Médias
[modifier | modifier le code]La commune est située dans la zone de distribution de deux organes de la presse écrite :
- Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à Valence et couvrant l'actualité de tout le département de l'Ardèche.
- Il s'agit d'un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition de Privas et d'Aubenas.
Cultes
[modifier | modifier le code]La communauté catholique et l'église de Laurac (propriété de la commune) sont rattachées à la paroisse de Saint Joseph en Pays de Ligne, elle-même rattachée au diocèse de Viviers[27].
Économie
[modifier | modifier le code]Revenus de la population et fiscalité
[modifier | modifier le code]Le nombre de ménages fiscaux en 2013 était de 437 représentant 944 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 17 459 €[15].
Emploi
[modifier | modifier le code]En 2014, le nombre total d’emploi dans la zone était de 161, occupant 358 actifs résidants (salariés et non-salariés) .
Le taux d’activité de la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 72,3 % contre un taux de chômage de 15,3 %[15].
Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]En 2015, le nombre d’établissements actifs était de cent dix-neuf dont vingt dans l’agriculture-sylviculture-pêche, sept dans l'industrie, vingt dans la construction, soixante-trois dans le commerce-transports-services divers et neuf étaient relatifs au secteur administratif.
Cette même année, quinze entreprises ont été créées dont douze par des auto-entrepreneurs[15].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L’église : elle est placée sous le vocable de Saint Amans, premier évêque de Rodez. Elle présente une abondante statuaire sulpicienne. Elle dépend de la paroisse Saint-Joseph en Ligne du diocèse de Viviers.
- La statue du frère Serdieu : la statue de ce modeste religieux des écoles chrétiennes, fondateur de l'enseignement agricole de la région, fut inaugurée le . Cette cérémonie fut précédée d'un triduum solennel en l'honneur de saint Jean-Baptiste de La Salle[28].
- Hameau de « Prends-Toi-Garde ».
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- L'écrivaine allemande Anne Chaplet (pseudonyme de Cora Stephan) habite Laurac pendant plusieurs mois par an. Elle partage sa vie entre ses domiciles à Ilsdorf/Solms (Allemagne) et Laurac.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Laurac-en-Vivarais possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Docteur Francus (Albin Mazon), Voyage au pays Helvien, Privas, Imprimerie Typographique du Patriote, (lire en ligne)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Nom des habitants de Laurac-en-Vivarais sur habitants.fr (consulté le 23 février 2023).
- « Plan séisme consulté le 5 septembre 2016 ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Laurac-en-Vivarais et Lablachère », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lablachère Drome », sur la commune de Lablachère - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lablachère Drome », sur la commune de Lablachère - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Aubenas », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Aubenas », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
- Statistiques officielles de l’INSEE (version novembre 2016).
- Préfecture du Rhône, page sur les risques sismiques
- Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
- Voyage au pays Helvien / par le Dr Francus Mazon, Albin (1828-1908), page 107 et 108
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
- « Les différents maires et conseillers municipaux »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur lauracenvivarais.fr (consulté le 1er septembre 2014).
- « Liste des maires du département de l'Ardèche » [PDF], sur le site de la préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
- Liste des maires de l'Ardèche [PDF], Préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- page de présentation de la paroisse Saint Joseph en Pays de Ligne
- Gallica : La Semaine religieuse du Diocèse de Rouen , page 358