Aller au contenu

Chambord (Loir-et-Cher)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Chambord
Chambord (Loir-et-Cher)
Mairie de Chambord.
Blason de Chambord
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Blois
Intercommunalité Communauté de communes du Grand Chambord
Maire
Mandat
André Joly
2020-2026
Code postal 41250
Code commune 41034
Démographie
Gentilé Chambourdin, Chambourdine[1]
Population
municipale
95 hab. (2021 en évolution de −10,38 % par rapport à 2015)
Densité 1,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 36′ 50″ nord, 1° 31′ 12″ est
Altitude Min. 72 m
Max. 129 m
Superficie 54,38 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Blois
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Chambord
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Chambord
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Chambord
Géolocalisation sur la carte : Loir-et-Cher
Voir sur la carte topographique de Loir-et-Cher
Chambord
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Voir sur la carte administrative du Centre-Val de Loire
Chambord

Chambord est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, dans la région Centre-Val de Loire.

Localisée au centre-est du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Grande Sologne », vaste étendue de bois, elle est célèbre pour son château, produit de la Renaissance française. Avec une superficie de 5 438 ha en 2017, le Domaine National de Chambord est le plus grand parc forestier clos d'Europe.

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Plusieurs espaces naturels d'intérêt sont présents sur la commune : un espace protégé, trois sites natura 2000 et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 13 en 1988, à 3 en 2000, puis à 3 en 2010. Il ne reste aujourd'hui plus qu'une ferme en activité (la ferme du Pinay).

Avec 93 habitants en 2017, la commune fait partie des 7 communes les plus faiblement peuplées de Loir-et-Cher.

La commune est célèbre pour son château et son parc entièrement clos, réserve nationale de chasse où se sont déroulés autrefois les chasses présidentielles[2].

Le village et tout le territoire de la commune de Chambord sont la propriété de l'État français[3] administré sous la forme d'un établissement public à caractère industriel et commercial du nom de Domaine national de Chambord[4],[5].

Le patrimoine architectural de la commune comprend un bâtiment porté à l'inventaire des monuments historiques : le château de Chambord.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation et communes limitrophes

[modifier | modifier le code]
Carte

La commune de Chambord se trouve au centre-est du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Grande Sologne[6],[7]. À vol d'oiseau, elle se situe à 14,6 km de Blois[8], la préfecture du département. Chambord est le chef-lieu du canton de Chambord, dont elle dépend depuis 2015.

Les communes les plus proches sont[9] : Maslives (3,6 km), Saint-Dyé-sur-Loire (5,3 km), Huisseau-sur-Cosson (5,5 km), Thoury (6 km), Muides-sur-Loire (6,1 km), Montlivault (6,4 km), Bracieux (7,3 km), Suèvres (7,4 km) et Mont-près-Chambord (7,4 km).

Pont sur le Cosson au niveau du château de Chambord.

La commune est située à 16 km à l'est de Blois, 55 km au sud-ouest d'Orléans et 165 km au sud-ouest de Paris.

La route départementale 33 traverse la commune d'est en ouest.

L'Étang (Souvenir de la forêt de Chambord)
Théodore Rousseau, 1839
Metropolitan Museum,New York

L'essentiel de son territoire est occupé par la forêt domaniale de Boulogne.

La forêt est traversée par les routes de la Commission, François-Ier, de Saint-Dyé, de Bracieux et la rivière Cosson.

Lieux-dits et écarts

[modifier | modifier le code]

La Guillonnière et la chapelle de Maurepas au centre de la commune, à l'est du bourg, non loin du Cosson.

Le pavillon de Montfraut au sud, à limite de Neuvy.

Le pavillon de Bracieux au sud, à limite de Neuvy et de Tour-en-Sologne.

L'Ormetrou à l'ouest, à la limite de Maslives.

La Hannetière au nord, non loin de la limite de Maslives et Saint-Dyé-sur-Loire.

Le pavillon des Muides et la Gabillière au nord, non loin de la limite de Muides-sur-Loire.

Le Pinay à l'est, à la limite de Thoury.

Hydrographie

[modifier | modifier le code]
Carte en couleur présentantle réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Chambord.

La commune est drainée par le Cosson (8,256 km) et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 57,27 km de longueur totale[10].

Le Cosson traverse la commune du nord-est vers le sud-ouest. D'une longueur totale de 96,4 km, il prend sa source dans la commune de Vannes-sur-Cosson (45) et se jette dans le Beuvron à Candé-sur-Beuvron, après avoir traversé 18 communes[11]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[12].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[13]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[14].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 657 mm, avec 10,4 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Cheverny à 13 km à vol d'oiseau[15], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 675,8 mm[16],[17]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].

Milieux naturels et biodiversité

[modifier | modifier le code]

Espaces protégés

[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d'intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[19].Un espace protégé est présent sur la commune : « Chambord », une réserve nationale de chasse et de faune sauvage instituée par arrêté du [20],Il présente une superficie de 5 459,33 ha[21].

Sites Natura 2000

[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[22]. Des parties du territoire communal sont incluses dans les sites Natura 2000 suivants[23] :

  • le « Domaine de Chambord », d'une superficie de 4 676 ha, et institué par arrêté du [20],[24] et la « Sologne », d'une superficie de 346 184 ha[25] ;
  • le « Domaine de Chambord », d'une superficie de 4 665 ha[26].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

[modifier | modifier le code]

L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Chambord comprend six ZNIEFF[27] :

  • le « Domaine national de Chambord » (5 390,25 ha)[28] ;
  • les « Landes du Rond Prince Francois Joseph » (115,77 ha)[29] ;
  • les « Layons à grassette de la route du Prince Charles » (0,45 ha)[30] ;
  • la « Mare de la Chaussée » (0,12 ha)[31] ;
  • les « Mares de la Gabillière » (0,7 ha)[32] ;
  • la « Tourbière du Rond des Princes » (0,2 ha)[33].

Au , Chambord est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[34]. Elle est située hors unité urbaine[35]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Blois, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[35]. Cette aire, qui regroupe 78 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[36],[37].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,8 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (11,6 %), cultures permanentes (0,6 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), prairies (3,5 %), forêts (65,2 %), milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,7 %), zones urbanisées (1 %), espaces verts artificialisés non agricoles (0,5 %), zones industrielles et commerciales et réseaux de communication (1,7 %), eaux continentales (0,5 %)[10].

Le territoire présente un caractère rural marqué et identitaire : la pierre et la brique agrémentent le bâti agricole et lui confèrent une identité architecturale forte. À l'échelle de l'unité géographique Herbault, qui regroupe huit communes, dont Herbault, la consommation d'espaces agricoles et naturels entre 2002 et 2015 pour répondre aux besoins de développement a été relativement faible, 81,5 % des aménagements (logements, équipements, entreprises) ont été réalisés sur de nouveaux terrains, soit 36,2 hectares[38].

Planification

[modifier | modifier le code]

La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT du Blésois, approuvé en 2006 et révisé en juillet 2016[39].

En matière de planification, la commune, en 2017, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[40]. Par ailleurs, à la suite de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de mars 2014, un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la Communauté de communes du Grand Chambord a été prescrit le [41].

Habitat et logement

[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Chambord en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (8,1 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 0,0 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (0,0 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

Le logement à Chambord en 2016.
Chambord[42] Loir-et-Cher[43] France entière[44]
Résidences principales (en %) 77,0 74,5 82,3
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 8,1 18 9,6
Logements vacants (en %) 15,0 7,5 8,1

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

Transports doux

[modifier | modifier le code]
Tracé de l'EV6.

L'EuroVelo 6 ou EV6, également connue sous le nom d'« Eurovéloroute des Fleuves », est une véloroute de type EuroVelo qui traverse Chambord en reliant Saint-Nazaire à Constanţa[45]. C'est la plus célèbre des véloroutes européennes, longue de 3 653 km, elle traverse l'Europe d'ouest en est, de l'océan Atlantique à la mer Noire en passant par dix pays. Elle suit l'itinéraire de trois des plus grands fleuves européens : la Loire, le Rhin et le Danube.

Risques majeurs

[modifier | modifier le code]

Le territoire communal de Chambord est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement du Cosson), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique : le risque nucléaire[46],[47].

Risques naturels

[modifier | modifier le code]
Zones inondables de la commune de Chambord.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[46]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[48]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[49].

Un atlas des zones inondables du Cosson est établi en février 2006. Les crues historiques du Cosson sont celles de 1856, 1937 et 1977. Le débit de la crue de référence varie ainsi entre 70 et 80 m3/s selon les sections[50].

Risques technologiques

[modifier | modifier le code]

La totalité du territoire de la commune peut être concernée par le risque nucléaire. En cas d'accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l'atmosphère de l'iode radioactif. Or la commune se situe partiellement à l'intérieur du périmètre de 20 km du Plan particulier d'intervention de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux. À ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux résidant dans le périmètre proche de 20 km de la centrale ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d'iode stable dont l'ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d'une exposition à de l'iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession[51],[52].

Attesté sous la forme Cambortus en 860, Chambord provient directement du gaulois, signifiant « gué du méandre »[53],[Note 2], où cambo signifie littéralement « courbe » et ritu, « gué »[54],[55].

Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Bordchamp[56].

En 1491, le domaine est acquis par la couronne de France.

En 1519, François Ier décide de la construction du château de Chambord ; elle s'achève en 1690 sous le règne de Louis XIV.

En 1930, le domaine est acquis par l'État français. Aucun habitant ne possède de biens sur le territoire de la commune qui est tout entière propriété de l'État (domaine privé de l'État pour la forêt de Chambord, domaine public de l'État pour le reste). La mairie de Chambord ne possède aucun bien, pas même l'hôtel de ville[57].

En 2005, la commune accueille le départ de la cinquième étape du Tour de France cycliste.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Découpage territorial

[modifier | modifier le code]

La commune de Chambord est membre de la Communauté de communes du Grand Chambord, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [58].

Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Blois, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[59], en tant que circonscriptions administratives[59]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Chambord depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[60] et à la deuxième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[61].

Politique et administration municipale

[modifier | modifier le code]

Conseil municipal et maire

[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal de Chambord, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[62] avec listes ouvertes et panachage[63]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 7. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[64].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
2001 En cours André Joly    
Les données manquantes sont à compléter.
Domaine national de Chambord
Présidents du conseil d'administration du domaine de Chambord
Période Identité Étiquette Qualité
septembre 2007 décembre 2009 Emmanuelle Mignon[65]    
décembre 2009 2011 Pierre Charon[66]    
2012   Gérard Larcher    
mars 2014 en cours André Joly[67],[68]   Ouvrier agricole
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[69]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[70].

En 2021, la commune comptait 95 habitants[Note 3], en évolution de −10,38 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
474485417396400352327338354
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
322308294308308264292436434
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
401428421316324325286299266
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
260267220197200185157150120
2017 2021 - - - - - - -
9395-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[56] puis Insee à partir de 2006[71].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,7 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 40 hommes pour 53 femmes, soit un taux de 56,99 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,45 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[72]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
5,7 
2,5 
75-89 ans
9,4 
20,0 
60-74 ans
11,3 
32,5 
45-59 ans
22,6 
20,0 
30-44 ans
15,1 
12,5 
15-29 ans
28,3 
12,5 
0-14 ans
7,5 
Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2021 en pourcentage[73]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,2 
75-89 ans
11,9 
19,7 
60-74 ans
20,4 
20,7 
45-59 ans
20 
16,5 
30-44 ans
16,2 
15,2 
15-29 ans
13,2 
17,6 
0-14 ans
15,7 

Secteurs d'activité

[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Chambord selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[74] :

Établissements actifs par secteur d'activité au .
total % com (% dep[75]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
Ensemble 15 100,0 (100) 5 7 1 1 1
Agriculture, sylviculture et pêche 1 6,7 (11,8) 0 0 0 1 0
Industrie 1 6,7 (6,5) 0 1 0 0 0
Construction 0 0,0 (10,3) 0 0 0 0 0
Commerce, transports, services divers 12 80,0 (57,9) 5 5 1 0 1
dont commerce et réparation automobile 1 6,7 (17,5) 1 0 0 0 0
Administration publique, enseignement, santé, action sociale 1 6,7 (13,5) 0 1 0 0 0
Champ : ensemble des activités.

Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (12 entreprises sur 15). Sur les 15 entreprises implantées à Chambord en 2016, 5 ne font appel à aucun salarié, 7 comptent 1 à 9 salariés, 1 emploie entre 10 et 19 personnes.1 emploie entre 20 et 49 personnes.

Agriculture

[modifier | modifier le code]

En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[76]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[77]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 4 en 1988 à 3 en 2000 puis à 3 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 90 ha en 1988 à 75 ha en 2010[76]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Chambord, observées sur une période de 22 ans :

Évolution de l'agriculture à Chambord (41) entre 1988 et 2010.
1988 2000 2010
Dimension économique[76]
Nombre d'exploitations (u) 4 3 3
Travail (UTA) 8 4 4
Surface agricole utilisée (ha) 358 196 226
Cultures[78]
Terres labourables (ha) 179 178 189
Céréales (ha) 100 85 93
dont blé tendre (ha) s 18 s
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 45 s
Tournesol (ha) 9 21
Colza et navette (ha) 0
Élevage[76]
Cheptel (UGBTA[Note 4]) 44 62 19

Produits labellisés

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire[79] et les volailles de l’Orléanais[80],[81].

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
Le château de Chambord.
La mairie et l'église de Chambord.
  • Le château de Chambord datant du XVIe siècle classé monument historique en 1840[82] ;
  • Les jardins d'agrément et le parc de chasse du château classés monuments historiques[83] ;
  • L'église Saint-Louis, construite en 1666 puis remaniée ; la tour-porche est datée de 1855[84] ;
  • La chapelle du lieu-dit Maurepas datant du XVIe siècle[85] ;
  • Les vestiges du château fort au lieu-dit Montfraut, construit au XIVe siècle et détruit au XVIIIe siècle[86] ;
  • La fontaine Caroline datant de 1825[87] ;
  • Le pont des Italiens datant probablement du XVIe siècle, franchissant le Cosson dans l'ouest de la commune[88] ;
  • Le pont Saint-Michel datant probablement du XVIe siècle, franchissant le Cosson dans l'est de la commune[89] ;
  • L'hôtel Saint-Michel, construit au XVIIIe siècle[90] ;
  • Les pavillons disposés aux entrées du parc clos : de Muides, de Thoury, de Monfrault, de Bracieux et de Saint-Dyé ;
  • Les étangs de la Faisanderie, du Périou, de la Thibaudière, des Bonshommes ;
  • Les rives du Cosson.

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Chambord Blason
D'azur à trois fleurs de lys d'or accompagnées en cœur d'une salamandre couronnée d'or vomissant des flammes de gueules, dans sa patience du même[91].
Détails
Ces armes rappellent que Chambord est un château royal : sa construction fut entreprise, en 1519, par François Ier dont l'emblème - la salamandre - figure en cœur.

adopté par délibération municipale du .

En 1947, le site fut classé au titre de « réserve nationale de chasse et de faune sauvage »[92].

En 2000, Chambord a bénéficié d'un classement au patrimoine mondial de l'UNESCO dans le cadre de l'inscription du Val de Loire entre Sully-sur-Loire et Chalonnes-sur-Loire[93].

La commune est située dans une zone de protection spéciale du réseau Natura 2000[94].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. En Blésois et en Loir-et-Cher, le terme est aussi à l'origine du nom de la commune de Chambon-sur-Cisse.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Gentilés des communes de Loir-et-Cher
  2. Thomas Legrand, « Le retour des chasses présidentielles », Slate.fr, (consulté le ).
  3. Site bloischambord.com Page sur Chambord, site du Conseil d'État
  4. Décret no 2005-703 du 24 juin 2005 relatif à l'établissement public du domaine national de Chambord.
  5. Établissement public du domaine national de Chambord, 22 juin 2005, sur le site archives.gouvernement.fr.
  6. « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur geo.data.gouv.fr (consulté le ).
  7. [PDF]« Carte des petites régions agricoles de Loir-et-Cher », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre "Chambord" et "Blois" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  9. « Communes les plus proches de Chambord »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
  10. a et b « Fiche communale de Chambord », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
  11. Sandre, « le Cosson ».
  12. « Décret no 58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories - Version consolidée », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  13. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  14. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  15. « Orthodromie entre Chambord et Cheverny », sur fr.distance.to (consulté le ).
  16. « Station Météo-France « Cheverny », sur la commune de Cheverny - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  17. « Station Météo-France « Cheverny », sur la commune de Cheverny - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  18. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  19. « Les différents espaces protégés. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur observatoire-biodiversite-centre.fr (consulté le ).
  20. a et b « Arrêté du 4 avril 1974 classannt le domaine de Chambord », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Espace protégé « Chambord » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  22. « Réseau européen Natura 2000 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site du Ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
  23. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Chambord » (consulté le ).
  24. « site Natura 2000 le « Domaine de Chambord » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  25. « site Natura 2000 la « Sologne » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  26. « site Natura 2000 le « Domaine de Chambord » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  27. « Liste des ZNIEFF de la commune de Chambord » (consulté le ).
  28. « ZNIEFF le « Domaine national de Chambord » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  29. « ZNIEFF les « Landes du Rond Prince Francois Joseph » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  30. « ZNIEFF les « Layons à grassette de la route du Prince Charles » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  31. « ZNIEFF la « Mare de la Chaussée » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  32. « ZNIEFF les « Mares de la Gabillière » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  33. « ZNIEFF la « Tourbière du Rond des Princes » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  34. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  35. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Chambord ».
  36. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Blois », sur insee.fr (consulté le ).
  37. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  38. [PDF]« Fiche diagnostic de l'unité géographique « Herbaut », réalisée dans le cadre des travaux préparatoires à l'élaboration du PLU intercommunal d'Agglopolys », sur agglopolys.fr, (consulté le ).
  39. « Les SCOT en Loir-et-Cher », sur loir-et-cher.gouv.fr (consulté le ).
  40. « Etat par commune des POS, PLU et cartes communales », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  41. « Les PLUi (Plans locaux d'urbanisme intercommunaux) de Loir-et-Cher », sur loir-et-cher.gouv.fr (consulté le ).
  42. « Chiffres clés - Logement en 2016 à Chambord », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  43. « Chiffres clés - Logement en 2016 dans le Loir-et-Cher », sur insee.fr (consulté le ).
  44. « Chiffres clés - Logement en 2016 dans la France entière », sur insee.fr (consulté le ).
  45. EV6 c'est quoi ? - Eurovelo6.org Site édité par le Conseil Régional du Centre. L'EuroVelo 6 Atlantique-Mer Noire est l'un des 12 itinéraires du réseau EuroVelo 6 né à l'initiative de la Fédération européenne des cyclistes (ECF) (...). Son objectif est de suivre trois des plus grands fleuves européens, creusets de la civilisation européenne : la Loire, le Rhin et le Danube. Elle traverse donc la France, la Suisse, l'Allemagne, l'Autriche, la Slovaquie, la Hongrie, la Serbie, la Croatie, la Bulgarie et la Roumanie.
  46. a et b [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de Loir-et-Cher - Liste des risques par commune », sur loir-et-cher.gouv.fr (consulté le ), p. 74-86.
  47. « Rapport présentant les risques affectant la commune »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur l'observatoire national des risques naturels, (consulté le ).
  48. « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Description du phénomène »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site « Géorisques » du ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
  49. « Carte de zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Chambord »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  50. « Atlas des zones inondables duCosson en Loir-et-Cher », sur le site de la préfecture de Loir-et-Cher, (consulté le ).
  51. « Un nouveau périmètre autour de la centrale nucléaire de Saint-Laurent », sur lanouvellerepublique.fr, (consulté le ).
  52. [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de Loir-et-Cher - Liste des risques par commune », sur loir-et-cher.gouv.fr (consulté le ), p. 67-72.
  53. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, Éditions Errance (2003), (2008, 2e édition revue et augmentée)
  54. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Genève, Librairie Droz, , 708 p. (présentation en ligne), p. 197.
  55. Stéphane Gendron, Les noms de lieux en France : essai de toponymie, Errance, , 319 p., p. 95.
  56. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  57. Avis no 386.715 du 19 juillet 2012 du Conseil d'État
  58. « CC du Grand Chambord - fiche descriptive au 1er janvier 2019 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  59. a et b « Métadonnées de la commune de Chambord », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  60. « Décret no 2014-244 du 25 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Loiret », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  61. « Découpage électoral de Loir-et-Cher (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  62. Article L. 252 du Code électoral
  63. « Municipales : le mode de scrutin dans les communes de moins de 1000 habitants », sur vie-publique.fr, (consulté le ).
  64. « Les fonctions d'un maire », sur vie-publique.fr (consulté le ).
  65. Conseil des ministres du 26 septembre 2007 - Mesures d'ordre individuel, premier-ministre.gouv.fr, .
  66. Présidence de la République française, « Décret du 17 décembre 2009 portant nomination du président du conseil d'administration du domaine national de Chambord - M. Charon (Pierre) », Journal officiel de la République française no 0294, page 21954, texte 129, (consulté le ).
  67. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
  68. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  69. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  70. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  71. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  72. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Chambord (41034) », (consulté le ).
  73. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de Loir-et-Cher (41) », (consulté le ).
  74. « CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité à Chambord (41) au 31 décembre 2015 », sur insee.fr (consulté le ).
  75. « CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité pour le département de Loir-et-Cher », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  76. a b c et d « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Chambord », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  77. « Économie et conjoncture - Agriculture », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
  78. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Chambord », sur le site « Agreste » du service de la statistique et de la prospective (SSP) du ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt. (consulté le ).
  79. « Fiche produit - le Val de Loire », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  80. « Fiche produit - les volailles de l’Orléanais », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  81. « Liste des produits par commune - Chambord », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
  82. « Le château de Chambord », notice no IA00012822, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  83. « Les jardins d'agrément et le parc de chasse du château », notice no IA41000265, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  84. « L'église Saint-Louis », notice no IA00012823, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  85. « La chapelle de Maurepas », notice no IA00012826, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  86. « Les vestiges du château fort », notice no IA00012827, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  87. « La fontaine Caroline », notice no IA00012825, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  88. « Le pont des Italiens », notice no IA00012829, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  89. « Le pont Saint-Michel », notice no IA00012828, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  90. « L'hôtel de voyageurs Saint-Michel », notice no IA00012824, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  91. « 41034 Chambord (Loir-et-Cher) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
  92. Liste des réserves nationales de chasse et de faune sauvage sur le site de l'office nationale de la chasse et la faune sauvage
  93. UNESCO Centre du patrimoine mondial, « Val de Loire entre Sully-sur-Loire et Chalonnes », sur whc.unesco.org, Nations unies, (consulté le ) ; Mission Val de Loire, « Val de Loire - Périmètre du site inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur valdeloire.org, Régions Centre et Pays de Loire, (consulté le ).
  94. Classement du domaine de Chambord en zone de protection spéciale du réseau Natura 2000

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
  • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
  • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]