Aller au contenu

Ardèche (département)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Ardèche
Blason de Ardèche Drapeau de Ardèche
Ardèche (département)
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Drapeau du Auvergne-Rhône-Alpes Auvergne-Rhône-Alpes
Création du département
Chef-lieu
(Préfecture)
Privas Privas
Sous-préfectures Largentière Largentière
Tournon-sur-Rhône Tournon-sur-Rhône
Président du
conseil départemental
Olivier Amrane (LR)[1]
Préfet Sophie Elizéon
Code Insee 07
Code ISO 3166-2 FR-07
Code Eurostat NUTS-3 FR712
Démographie
Gentilé Ardéchois
Population 331 415 hab. (2021)
Densité 60 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 40′ nord, 4° 25′ est
Superficie 5 529 km2
Subdivisions
Arrondissements 3
Circonscriptions législatives 3
Cantons 17
Intercommunalités 17
Communes 335
Liens
Site web ardeche.fr

Le département de l'Ardèche (/aʁ.dɛʃ/[2]) est un département français situé dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Sa préfecture est Privas. Il doit son nom à la rivière Ardèche qui le traverse d'ouest en est et ses habitants s'appellent les Ardéchois(es). Il est composé de 335 communes au . L'Insee et La Poste lui attribuent le code 07.

À quelques territoires près, ce département correspond à l'ancienne province du Vivarais qui dépendait elle-même de la province du Languedoc.

Dénomination

[modifier | modifier le code]

L'Ardèche est appelée, en occitan vivaro-alpin, Ardecha (ou Ardecho). Voir Hydronymie.

Les habitants de l'Ardèche sont appelés Ardéchois. L'Ardèche correspond approximativement à l'ancienne province du Vivarais.

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'Ardèche est un département assez peu peuplé, avec une densité moyenne de 59,9 hab./km2, contre 106,5 hab./km2 pour la France métropolitaine en 2021. Le département affiche de fortes disparités de peuplement entre la vallée du Rhône et les bassins d'Annonay ou d'Aubenas d'une part, et les très faibles densités du plateau. La population reste plutôt rurale : en 2015, 71 % des habitants vivaient dans des communes de moins de 3 500 habitants contre seulement 33 % pour la France entière. Certaines communes se développent grâce à leur position géographique, comme Saint-Péray, Guilherand-Granges et Soyons, situées dans l'agglomération de Valence (Drôme). De manière générale, les communes de la vallée du Rhône, le long de l'ancienne route nationale 86, de Tournon-sur-Rhône à Viviers en passant par Rochemaure, sont en croissance soutenue. Les localités de l'extrême sud-est du département bénéficient de l'attraction de la zone du Tricastin et de l'activité touristique de la région de Vallon-Pont-d'Arc. A contrario, certaines municipalités du nord, du centre, et de l'ouest du département continuent de subir une perte parfois sévère de population, souvent causée par une mauvaise accessibilité routière et la faiblesse des bassins d'emplois[3].

L'Ardèche se caractérise également par la faiblesse de peuplement de ses villes, la plus peuplée étant Annonay avec 16 998 habitants. Privas, 8 321 habitants, est la préfecture la moins peuplée de France et Largentière la seconde sous-préfecture possédant la plus faible population avec 1 724 habitants, juste derrière Castellane. Le département compte vingt-deux unités urbaines, dont quatre comptent plus de 10 000 habitants (Aubenas, Tournon-sur-Rhône, Privas et Annonay)[4],[5].

La seule aire urbaine dépassant les 50 000 habitants est celle d'Aubenas avec 61 213 habitants en 2015[6].

Population des communes

[modifier | modifier le code]
Liste des quinze communes les plus peuplées du département
Nom Code
Insee
Intercommunalité Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Modifier
Annonay 07010 CA Annonay Rhône Agglo 21,20 16 873 (2021) 796 modifier les donnéesmodifier les données
Aubenas 07019 CC du Bassin d'Aubenas 14,32 12 360 (2021) 863 modifier les donnéesmodifier les données
Guilherand-Granges 07102 CC Rhône Crussol 6,55 11 203 (2021) 1 710 modifier les donnéesmodifier les données
Tournon-sur-Rhône 07324 CA Arche Agglo 21,01 11 191 (2021) 533 modifier les donnéesmodifier les données
Le Teil 07319 CC Ardèche Rhône Coiron 26,59 8 901 (2021) 335 modifier les donnéesmodifier les données
Privas 07186 CA Privas Centre Ardèche 12,14 8 541 (2021) 704 modifier les donnéesmodifier les données
Saint-Péray 07281 CC Rhône Crussol 24,05 7 588 (2021) 316 modifier les donnéesmodifier les données
Bourg-Saint-Andéol 07042 CC Du Rhône aux Gorges de l'Ardèche 43,74 7 352 (2021) 168 modifier les donnéesmodifier les données
La Voulte-sur-Rhône 07349 CA Privas Centre Ardèche 9,70 4 791 (2021) 494 modifier les donnéesmodifier les données
Viviers 07346 CC Du Rhône aux Gorges de l'Ardèche 34,15 3 674 (2021) 108 modifier les donnéesmodifier les données
Vals-les-Bains 07331 CC du Bassin d'Aubenas 19,20 3 485 (2021) 182 modifier les donnéesmodifier les données
Davézieux 07078 CA Annonay Rhône Agglo 5,59 3 158 (2021) 565 modifier les donnéesmodifier les données
Charmes-sur-Rhône 07055 CC Rhône Crussol 5,95 3 139 (2021) 528 modifier les donnéesmodifier les données
Villeneuve-de-Berg 07341 CC Berg et Coiron 24,61 3 029 (2021) 123 modifier les donnéesmodifier les données
Chomérac 07066 CA Privas Centre Ardèche 18,94 3 020 (2021) 159 modifier les donnéesmodifier les données

Population des unités urbaines

[modifier | modifier le code]

Selon le découpage effectué en 2010 par l'INSEE, 21 unités urbaines sont centrées sur une commune du département : sept communes isolées, quatre agglomérations bi-communales, et dix petites agglomérations composées de trois à vingt-trois communes. Huit autres communes du département appartiennent à des unités urbaines centrées sur des communes d'un autre département. Les unités urbaines regroupant plus de 5 000 habitants sont :

Rang Nom de l'unité urbaine Population municipale (2015) Nombre de communes
(dont villes-centres)
1 Aubenas 39 993 23
2 Tournon-sur-Rhône 29 558 9 (2), dont 6 dans la Drôme
3 Annonay 26 445 6
- Valence 19 669 3 en Ardèche
4 Privas 14 834 6
- Montélimar 10 623 2 en Ardèche
5 Saint-Vallier (Drôme) 8 931 5 (2, dont Sarras), dont 4 dans la Drôme
6 La Voulte-sur-Rhône 8 449 3
7 Charmes-sur-Rhône 7 988 4 (4)
8 Bourg-Saint-Andéol 7 203 1

Aires urbaines

[modifier | modifier le code]

Selon l'INSEE, l'Ardèche compte en date de 2010 dix aires urbaines. Vingt-trois communes du département appartiennent par ailleurs aux aires urbaines de Valence (13), de Montélimar (8), de Vienne (1) et de Langogne (1).

Rang Nom de l'aire urbaine Population municipale (2012) Nombre de communes
1 Aubenas 59 089 59
2 Annonay 45 336 25
3 Tournon-sur-Rhône 32 109 12, dont 6 dans la Drôme
4 Privas 20 622 14
5 Saint-Vallier (Drôme) 8 931 5, dont 4 dans la Drôme
6 La Voulte-sur-Rhône 8 449 3
7 Bourg-Saint-Andéol 7 203 1
8 Le Cheylard 5 631 10
9 Le Pouzin 3 832 2
10 Cruas 2 872 1

Accès aux soins

[modifier | modifier le code]

L'Ardèche est considérée comme un désert médical. La plupart des communes du département (88 %) sont confrontées à un accès aux soins inférieur à la moyenne nationale, et plus de 10 % des Ardéchois se retrouvent sans médecin traitant[7].

Géographie

[modifier | modifier le code]

Points extrêmes du département de l'Ardèche :

  • Commune la plus peuplée : Annonay (16 075 habitants en 2013)
  • Commune la moins peuplée : Loubaresse (30 habitants en 2013)

Régions naturelles

[modifier | modifier le code]
Cévenne ardéchoise au début du XXe siècle.

Les sols, le climat et la végétation de l'Ardèche sont bien différents entre le nord et le sud du département, qui est donc caractérisé par sa grande variété de milieux naturels et de paysages, tandis que le département s'étend sur un escarpement de plus de mille mètres de dénivelé, séparant le haut plateau du Massif central et la vallée du Rhône au droit de Valence[8].

  • Le Nord-Ouest, nommé Haut-Vivarais, est plutôt cristallin, humide et vert. Ce pays de hautes collines et de moyennes montagnes appartient au Massif central. Le bassin de l'Eyrieux, jusqu'aux abords des sucs et du mont Mézenc (point culminant du département à 1 753 mètres), forme les Boutières.
  • Le Sud (Bas-Vivarais) est marneux ou calcaire, plus sec, avec une végétation déjà méditerranéenne. Le bassin de l'Ardèche y creuse des gorges spectaculaires. Les eaux souterraines sont nombreuses, caractéristiques des milieux karstiques : aven d'Orgnac, aven Marzal, grotte de Saint-Marcel, aven de Noël, et l'Aven Grotte Forestière. Les collines et plateaux des Gras (ou Grads) se rattachent géomorphologiquement aux grands Causses.
  • Au centre du département, les basaltes du plateau du Coiron et les marnes et calcaires du Moyen-Vivarais forment une sorte d'espace de transition, dont l'histoire géologique est fort complexe.
  • La partie ardéchoise de la vallée du Rhône est plutôt étroite. C'est le Rivage, une plaine d'alluvions d'âges différents, ponctuée de villages et de petites villes, au centre de terroirs agricoles fertiles.

Rivières et fleuves

[modifier | modifier le code]

Le territoire ardéchois est tributaire de deux des grands bassins hydrographiques français :

Rivières et fleuves en Ardèche
Affluents du Rhône Affluents de la Loire Ardèche et ses affluents

L'espezonette

    • Le Masméjean

La Mejanne

Forêt ardéchoise

[modifier | modifier le code]
Forêt de Saint-Julien-en-Saint-Alban.

Le département de l'Ardèche est un des départements les plus forestiers de France[9], puisque 45 % du territoire est couvert par des forêts, soit anciennes, soit reconstituées par suite de la déprise agricole. C'est une forêt très morcelée en nombreuses petites parcelles parfois enclavées, ce qui en complique l'exploitation mécanisée.

  • Superficie totale : 220 000 hectares
    • Superficie en propriété privée : 200 000 hectares
    • Superficie en propriété publique : 20 000 hectares
    • Nombre de propriétaires privés : 60 000
    • Superficie moyenne des propriétés : 3 hectares
    • Taux de micro-parcelles (inférieures à 1 hectare) : 50 %

Le plan départemental en faveur de la forêt, adopté en 2006, inscrit les milieux forestiers parmi les grandes priorités de la politique départementale. Le conseil général et le CRPF[10] ou centre régional de la propriété forestière Rhône-Alpes s'entendent pour encourager les projets de regroupements de parcelles, les opérations d'échanges amiables[11].

L'Ardèche offre une forte diversité de climats. En effet, un climat tempéré caractérise le Nord du département alors que le Sud offre un climat plus méditerranéen. On peut citer par exemple :

  • l'Ardèche verte ou haute Ardèche située au nord du département, comprise entre 350 m et 850 m d'altitude, est de climat tempéré, la vallée du Rhône se différenciant par des chutes de neige très rares et des orages moins violents ;
  • le plateau ardéchois situé à l'ouest du département, d'une altitude moyenne d'environ 1 000 m, présente un climat rude en hiver avec des températures pouvant atteindre les −20 °C. Il est aussi caractérisé par les nombreuses chutes de neige s’étalant de fin novembre au mois de mars. Un vent de nord, glacial, appelé la burle, souffle régulièrement pendant l'hiver et peut former des congères de plusieurs mètres de haut ;
  • l'Ardèche méridionale est caractérisée par un climat chaud et sec méditerranéen (la zone de culture de l'olivier s'étend jusqu'à Aubenas), en remarquant des extrêmes accentués par l'altitude dans la Cévenne ardéchoise ;
  • toute la diversité des climats ardéchois se reflète dans la vaste région du Coiron aux Boutières.

De l'Antiquité à la Révolution

[modifier | modifier le code]
Drapeau du Vivarais.

L'installation des hommes préhistoriques dans le département remonte environ à 150 000 ans (grottes moustériennes de Soyons). De nombreuses traces subsistent encore, notamment dans le sud du département (grotte Chauvet, dolmens et menhirs).

Durant l'Antiquité, les deux tiers sud du département sont occupés par le peuple gaulois des Helviens (le site de Jastres à Lussas en est un vestige[12],[13]), la partie nord des Boutières (entre Eyrieux et Doux) serait du ressort des Segovellaunes, et la partie septentrionale du département , au-delà du Doux, aux Allobroges.

Rome fonde certainement la cité d'Alba-la-Romaine. Les Helviens commercent alors avec les Grecs et les marchands d'Orient. Alba est désertée pendant les invasions et l'évêque local s'installe au bord du Rhône près de son vivarium, site qui prend le nom de Viviers. Le traité de Verdun (843), qui partage l'Empire carolingien, place le comté de Vivarais en Francia Media (domaine de Lothaire Ier à ne pas confondre avec la Lotharingie, future Lorraine, territoire de Lothaire II fils du précédent). Dans les soubresauts du Moyen Âge, le comte-évêque reste sous la suzeraineté du royaume de Provence puis du Saint-Empire en 1032, avant de passer à la couronne capétienne comme fief mouvant en 1308[14].

Une grande majorité du Vivarais devient protestante au XVIe siècle. S'ensuit un siècle et demi de guerres de religion provoquant répressions et massacres. Le siège de Privas par Richelieu et Louis XIII a lieu en 1629, et Louis XIV après la révocation de l'Édit de Nantes (octobre 1685), lance la répression des camisards au début du XVIIIe siècle (massacre du serre du Pal, du serre de Muans à Boffres).

Sous le règne de Louis XIV, en 1670, éclate la révolte de Roure, une jacquerie paysanne importante dont la répression ensanglante le Sud de la région : plus de 600 morts, 40 exécutions et 100 condamnations aux galères.

De la Révolution au XXIe siècle

[modifier | modifier le code]
Carte de l'Ardèche (1790).

Les trois ordres se réunissent le à Annonay, le à Villeneuve-de Berg, une assemblée générale a lieu le à Privas dans l'église des Récollets[15].

Le département des Sources de la Loire est créé le , en application de la loi du , à partir de la quasi-totalité de la province du Vivarais. La Révolution française n'est pas partout bien accueillie en Vivarais. Une partie de la noblesse s'exile[16]. Des bandes de chouans se réfugient dans les montagnes. De 1790 à 1792, plusieurs rassemblements ont lieu au sud du département dans la plaine de Jalès. Lorsque le comte de Saillans tente de soulever le pays dans une contre-révolution royaliste, il est battu à Joyeuse par le général d’Albignac, le [17].

Les troubles nécessitant l'intervention de forces armées régulières persistèrent jusqu'aux environs de 1800, qu'elles soient simple brigandage (la bande de Degout-Lachamp qui s'était fait connaître en 1783 lors de la révolte des Masques Armés sévit jusqu'en 1796) ou chouannerie résiduelle (Dominique Allier, frère de Claude, prieur de Chambonas et participant des Camps de Jalès), bandits et chouans s'associant parfois (Michel Riou).

Liste des émigrés du département de l'Ardèche en 1792.

Le département participe généreusement à la levée de volontaires nationaux en 1792 et 1793 et aux campagnes de l'Empire.

Après la victoire des coalisés à la bataille de Waterloo (18 juin 1815), le département est occupé par les troupes autrichiennes de juin 1815 à novembre 1818 (voir occupation de la France à la fin du Premier Empire).

Le XIXe siècle voit le département se développer, notamment grâce à l'industrie de la soie et du papier, de la mine (notamment les hauts fourneaux de La Voulte) et l'arrivée du chemin de fer. De nombreuses terrasses cultivées mettent en valeur le territoire[8]. L'Ardèche atteint ainsi un pic de population sous le Second Empire, comptant 388 500 habitants selon le recensement de 1861[8]. Département rural, elle ne compte alors aucune grande ville[8]. Cependant, en raison, entre autres, du relief, l'Ardèche est touchée plutôt que d'autres départements par l'exode rural ; « comme dans beaucoup d'autres régions où prévalait un système analogue, le déclin des industries en milieu rural entraîna celui de l'agriculture, et réciproquement. En un siècle, l'Ardèche perdit ainsi plus de cent quarante mille habitants, par émigration ou par dénatalité, soit plus du tiers des Ardéchois du XIXe siècle, pour ne plus compter que 245 600 personnes au recensement de 1962 » (A. Frémont, 1997[8]).

La guerre de 1870-1871 voit l'Ardèche lever un régiment de gardes mobiles qui participera à la défense de l'Eure.

À la fin du siècle, le sud viticole subit la crise du phylloxéra. Puis l'Ardèche paye un lourd tribut lors des deux guerres mondiales : en 1918, 12 000 soldats ne reviennent pas du front, et pendant la Seconde Guerre mondiale, plusieurs résistants prennent le maquis, ce qui provoque arrestations et exécutions, mais accélère également le départ des troupes nazies.

Après-guerre, la petite industrie se maintient (hautes vallées des Boutières) ou périclite (mines de Largentière) ; l'agriculture reprend ses droits avec un milieu de XXe siècle où les fruitiers (pêchers de l'Eyrieux, cerises au sud) connaissent la renommée. Depuis 1962, le nombre d'ouvriers de l'industrie en Ardèche dépasse celui des travailleurs de la terre[8]. Le tourisme, de l'Ardèche verte au nord jusqu'aux zones toutes méditerranéennes entre Aubenas et l'embouchure de l'Ardèche dans le Rhône, est devenu un élément important de l'économie ardéchoise.

Au , la région Rhône-Alpes, à laquelle appartenait le département, fusionne avec la région Auvergne pour devenir la nouvelle région administrative Auvergne-Rhône-Alpes.

Langues régionales

[modifier | modifier le code]

Quelques communes de l'extrême-nord du département (canton de Serrières) sont dans l'espace francoprovençal. Le reste du département est de langue d'oc :

À l'heure actuelle, l'usage de l'occitan est réduit aux classes d'âges les plus anciennes. Les principaux mouvements de défense de la langue régionale sont l'Institut d'études occitanes et Parlarem en Vivarés.

Le français régional comporte des mots d'origine occitane :

  • chamba, darbou chez les paysans (comprendre terrasse, taupe) ;
  • un lycéen vous dira que sa boge est trop lourde (comprendre cartable, mot dérivé du gaulois *bulga, sac de cuir).

L'occitan est la langue utilisée pour le chant « patriotique » ardéchois, l'Ardecho.

Blason de l'Ardèche.

Le blason ancien du Vivarais, repris par le département de l'Ardèche, est un blason de France ancien affecté d'une brisure : une bordure d'or. Cette bordure porte huit écussons d'azur qui représentent les huit places qui envoyaient des députés aux États du Vivarais :

  1. Tournon-sur-Rhône ;
  2. Viviers ;
  3. Boulogne ;
  4. Largentière ;
  5. Joyeuse ;
  6. Annonay ;
  7. Montlaur ;
  8. Bourg-Saint-Andéol.
Cantons et arrondissements de l'Ardèche après l'arrêté préfectoral du 22 février 2007.

Le conseil départemental de l'Ardèche est acquis au Parti socialiste depuis 1998 : Michel Teston, sénateur du département de 1998 à 2014 et Pascal Terrasse, député du département depuis 1997, ont été avec Laurent Ughetto élu en 2017, les présidents du conseil départemental ces dernières années.

Il y existe une pluralité relativement importante dans le résultat des élections locales comme nationales.

Le Parti socialiste est localement bien implanté, avec Laurent Ughetto président du conseil départemental et y comptait trois députés en 2012 : Pascal Terrasse, actuellement aussi conseiller départemental dans le canton de Bourg-Saint-Andéol et membre du parti d'Emmanuel Macron « En Marche ! » ; Olivier Dussopt, maire d'Annonay jusqu'au et secrétaire d'État depuis le dans le gouvernement Philippe II ; Sabine Buis, actuellement aussi conseiller départemental dans le canton d'Aubenas-2 et ancienne conseiller régional.

Les législatives de juin 2017 ont élu Hervé Saulignac dans la première circonscription, Olivier Dussopt dans la seconde, tous deux PS avant que ce dernier ne rejoigne le gouvernement d'Édouard Philippe au poste de secrétaire d'État auprès du ministre de l'Action et des Comptes publics, et Fabrice Brun (LR) dans la troisième.

Quatre des 33 villes de plus de 2 000 habitants que compte le département sont actuellement gérées par le Parti socialiste (Annonay, Boulieu-lès-Annonay, Le Teil et Les Vans) et neuf au total pour la gauche. Le parti dispose de treize des 34 sièges du conseil départemental (24 au total pour la gauche) et de deux des dix conseillers régionaux (trois avec un élu PCF).

Le parti Les Républicains est aussi relativement bien implanté avec les deux sénateurs du département : Mathieu Darnaud, maire de Guilherand-Granges et ancien conseiller régional, et Jacques Genest, maire de Coucouron et notamment président de l'Association des maires ruraux de l'Ardèche.

Circonscriptions législatives de l'Ardèche.

Huit des 33 villes de plus de 2 000 habitants que compte le département sont actuellement gérées par le parti, dont les communes de Aubenas et de Vals-les-Bains, quatre par l'UDI et douze par des maires divers droite (DVD). Le parti dispose de quatre des 34 sièges du conseil départemental (dix au total pour la droite) et de deux des dix conseillers régionaux (cinq avec une élue UDI et deux élues Divers Droite).

Le Rassemblement National réalise quant à lui des scores importants depuis l'élection présidentielle de 2012, notamment dans le Sud-Est du département et sur le plateau ardéchois. La liste RN (ex-FN) arrive en tête dans le département aux élections européennes de 2014 (25,40 % contre 24.86 % au niveau national) et à celle de 2019 (23,49 % contre 23,34 % au niveau national). Il est également en tête au 1er tour des élections départementales de 2015 (24.60 %). Après un premier score important en 2012 (20,04 % contre 17,90 % au niveau national), Marine Le Pen y arrive en tête en 2017 avec 22,13 % (21,30 % au niveau national) et réalise 37,63 % au 2nd tour (33,90 % au niveau national). Le parti dispose de 2 des 10 conseillers régionaux du département, dont Céline Porquet, secrétaire départementale de la fédération RN de l'Ardèche et actuelle conseillère municipale à Viviers.

Le vote communiste (Front de Gauche et PCF) est quant à lui présent dans des secteurs plus localisés, notamment à Cruas (seule mairie communiste de plus de 2 000 habitants) ou dans certaines communes comme Antraigues-sur-Volane ou Jaujac.

Quant au vote écologiste, il reste très minoritaire mais non négligeable dans les Cévennes ardéchoises (sud-ouest).

Résultats de l'élection présidentielle de 2012, 1er tour :

François Hollande : 25,98 % (28,63 % en France ; -2,65 points) | Nicolas Sarkozy : 23,76 % (27,18 % ; -3,42 points) |

Marine Le Pen : 20,04 % (17,90 % ; +2,14 points) | Jean-Luc Mélenchon : 14,07 % (11,10 ; +2,97 points)

François Bayrou : 9,15 % (9,13 % ; +0,02 point) | Eva Joly : 2,80 % (2,31 % ; +0,49 point) | Nicolas Dupont-Aignan : 1,94 % (1.79 % ; +0.15 point)

Philippe Poutou : 1,37 % (1,15 % ; +0,22 point) | Nathalie Arthaud : 0,63 % (0,56 % ; +0,07 point) Jacques Cheminade : 0,26 % (0,25 % ; +0,01 point)

Tandis que le vote pour les deux principaux candidats, à savoir le président de la République sortant Nicolas Sarkozy et son concurrent François Hollande, est bien plus faible au niveau départemental que national (+ de six points d'écart cumulés), Marine Le Pen récolte quant à elle plus de 20 % des suffrages ardéchois. Jean-Luc Mélenchon récolte lui plus de 14 % des suffrages (trois points de plus que le score national), ce qui en fait la plus forte progression par rapport aux autres candidats.

Résultats de l'élection présidentielle de 2012, 2nd tour :

François Hollande : 53,45 % en Ardèche (51,64 % en France) | Nicolas Sarkozy : 46,55 % (48,36 %)

Le taux de participation est au 1er tour de 84,15 % contre 79,48 % au niveau national (+4,67 points), et au 2nd tour de 83,80 % contre 80,35 % (+3,45 points) au niveau national.

Résultat du référendum du 29 mai 2005 :

Le « non » l'emporte à 60,00 % dans le département ardéchois, soit plus de cinq points par rapport au niveau national (54,67 %).

Résultat du référendum du 20 septembre 1992 :

Le « oui » l'emporte à 50,97 % dans le département ardéchois de 2 722 voix supplémentaires (51,04 % au niveau national).

Agriculture

[modifier | modifier le code]

L'agriculture, qui s'est modernisée[8], est encore bien présente, mais avec des parcelles moyennes assez petites. Depuis 1962, le nombre d'ouvriers de l'industrie dépasse celui des travailleurs de la terre[8]. En 1982, les agriculteurs représentent 14 % de la population active ardéchoise, loin derrière les ouvriers (38 %) et les professions du secteur tertiaire (48 %)[8]. L'Ardèche compte ainsi 12 000 agriculteurs en 1982, à peine plus que les chômeurs (11 000 en 1986)[8]. En 2020 la diminution est très importante : le nombre d'exploitations agricoles est de 3 745 et la population active familiale de 3 965[18]. La taille moyenne des exploitations est de 33 ha. 1 001 exploitations sont certifiées Agriculture Biologique.

Tous les acteurs de la filière châtaigne ou castanéiculture sont représentés en Ardèche, ce qui équivaut à plus de 1 000 emplois à temps plein entre la production, la transformation et la commercialisation. Le département dispose encore de plus de mille exploitations, dont 20 à 60 % des revenus sont issus de la filière châtaigne. En 2004, la production de châtaignes atteignait 5 400 tonnes, soit 50 % de la production française ; elle bénéficie d'un label AOC depuis juin 2006 et du signe AOP depuis 2014[19]. L'AOC Châtaigne d'Ardèche est défendue par le SPCA (syndicat des producteurs de châtaignes d'Ardèche[20]). Les bois de châtaignier sont encore au cœur de la vie rurale, dans la moyenne montagne, soit au-dessus de 450 à 500 m d'altitude : fruits, farines, bières, bois, confitures, etc. L'espoir de renforcer le secteur explique en partie la création du parc naturel régional des Monts d'Ardèche et le développement des fêtes Castagnades d'automne.

Le vignoble, en trente ans, est devenu réputé - des côtes-du-Rhône septentrionales autour de Cornas et Saint-Péray, notamment avec les appellations AOC du même nom et celle de Saint Joseph (qui s'étend sur plus de 60 km de Mauves (07) à Chavannay (42) - jusqu'aux Côtes-du-Vivarais et aux Côtes-du-Rhône méridionales, autour de Bourg-Saint-Andéol, et les Comtés-rhodaniens. Autour d'Aubenas, les efforts pour faire connaître le gamay nouveau se multiplient. Certains cépages, comme le viognier blanc, forment d'excellents vins de garde. On peut aussi noter une reprise du cépage typique des Cévennes ardéchoises, le Chatus, qui est cultivé par plus d'une douzaine de vignerons et caves coopératives dans le bas Vivarais.

Les arbres fruitiers (cerises, pêches[8]) de la vallée du Rhône et des vallées des torrents descendus de la montagne bénéficient d'une image de qualité auprès des consommateurs ; cependant, le mitage périurbain a entraîné des arrachages, par exemple autour de Privas, ou le long de la vallée de l'Eyrieux.

Malgré les difficultés, l'élevage progresse, bénéficiant également d'une image de qualité : bovins (du plateau du Coiron, des abords du mont Mézenc (AOC Fin gras du Mézenc[21])), ovin, caprin, porcin ; autour de la castanéiculture et du tourisme se développe à nouveau l'élevage des ânes et des chevaux. L'Ardèche est un important producteur de fromages[8] (par exemple l'AOC picodon, au lait de chèvre).

La céréaliculture n'est pas dominante, la superficie des terres à céréales ne dépassant pas 11 050 hectares. En 2006, a été produit pour 41 660  de céréales, le rendement étant le plus faible de l'ancienne région Rhône-Alpes avec 38 quintaux à l'hectare[22].

Le goût récent du public pour les variétés anciennes de produits du terroir ou les méthodes traditionnelles de culture a permis de relancer des cultures marginalisées. C'est le cas de la culture de pommes de terre primeur de la vallée de l'Eyrieux, dans le périmètre du parc[23]. La production, limitée à deux cents tonnes, est reconnue pour sa qualité exceptionnelle (marque Les Échamps de l'Eyrieux).

Il existe en 2020, en Ardèche, plus de 3 000 établissements employant environ 20 000 personnes[18].

L'industrie est très tôt arrivée en Ardèche grâce à la culture du ver à soie développée par Olivier de Serres pour les ateliers de soie lyonnais. Jusqu'au début du XXe siècle, les fermes disposaient d'ateliers d'élevage des vers, les magnaneries. Mais cette activité a périclité dès la fin du XIXe siècle, même s'il reste encore plusieurs entreprises du textile - et, dans le Sud, de nombreux mûriers.

Photo d'affiche contre l'exploitation des gaz de schiste en Ardèche.

Le tissu industriel s'est développé au profit des petites et moyennes entreprises, notamment dans le domaine de la mécanique (Irisbus), du pesage (Precia), de la plasturgie, de la tannerie (Annonay), de la papeterie, de l'agroalimentaire et de la bijouterie (bassin du Cheylard). Quelques industries lourdes se sont également implantées (cimenteries, centrale nucléaire de Cruas, verreries), en particulier le long du Rhône (Le Pouzin par exemple). L'industrie agroalimentaire est également présente, avec les salaisons, les fromages (picodon, saint-félicien, etc.), la confiserie (crème de marrons, marrons glacés), le miel, les alcools fins, bénéficiant d'un label reconnu.

De la diatomite est extraite du gisement de la montagne d'Andance à Saint-Bauzile depuis 1960 et valorisée dans une usine au village.

En 2011, les projets d'extraction de gaz de schiste ont soulevé une vive opposition de la part des populations concernées.

Construction et travaux publics

[modifier | modifier le code]

Les 3 967 établissements existants au emploient environ 9 000 personnes dont 5 841 salariés. 2 868 établissements n'ont aucun salarié et 9 en ont plus de 50.

L'Ardèche a obtenu en 2024 la première place du classement GreenGo de « l'écoresponsabilité » pour le tourisme durable, avec la note de 94/100, devant le Finistère et la Gironde, grâce à de bonnes notes sur « les questions de l'alimentation, des déchets, de la gestion de l'eau et de l'énergie »[24]. Dans ce département, en 2023, 16 millions de nuitées ont été enregistrées, en progression de 6 % sur un an[24].

Le tourisme est le secteur le plus prometteur, avec 4 000 emplois directs ou saisonniers. En 2007, près de 16,6 millions de nuitées ont été enregistrées, soit 2,4 millions de séjours, pour un chiffre d'affaires de 408 millions d'euros. 53 % des nuitées se font entre juillet et août. La capacité d'accueil de visiteurs, en 2020, comprend : 5 888 places dans l'hôtellerie ; 73 305 dans les campings) ; 3 134 dans les résidences de tourisme et résidences hôtelières, 4 453 dans les villages de vacances, chiffres auxquels il faut ajouter 36 786 résidences secondaires et logements occasionnels.

Grandes entreprises

[modifier | modifier le code]

Le département compte plusieurs entreprises déclarant plus de deux millions d'euros de chiffre d'affaires hors taxes[25].

Transport ferroviaire

[modifier | modifier le code]
Le Mastrou, chemin de fer du Vivarais.
Le viaduc des Brasses sur l'Allier au sud-est de Langogne : en cet endroit, la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Nîmes-Courbessac quitte le département de la Lozère (à gauche) pour entrer dans celui de l'Ardèche.

Le département de l'Ardèche a la particularité d'être le seul département de France métropolitaine à ne compter aucune gare ferroviaire ou ligne voyageurs desservie par la SNCF sur son territoire, la dernière ligne ayant fermé en 1973 (Givors-Grezan : itinéraire Lyon-Nîmes via Villeneuve-lès-Avignon) ; ceci s'explique par sa faible densité et son relief[26],[27]. Ainsi, pour se rendre à Paris depuis Privas, la préfecture, le trajet s'effectue par la route jusqu'à Montélimar ou Valence (gare de Valence ville ou gare de Valence TGV ouverte en 2001).

Dans l'est du département, depuis les années 1980, la ligne ferroviaire de la rive droite du Rhône, actuellement dévouée au trafic de fret, a fait l'objet de projets de réouverture au trafic voyageurs, régulièrement évoqués par les élus locaux. À chaque fois, le projet a été repoussé. Certains trains de voyageurs peuvent cependant être détournés vers Saint-Péray et Le Teil en fonction des nécessités de la SNCF[28]. En 2014, Réseau ferré de France a estimé que la réouverture au trafic voyageurs de la ligne concernée coûterait 107,4 millions d'euros pour un revenu annuel de seulement 1,76 million d'euros, rendant le projet non rentable[29]. En 2019, la réouverture aux voyageurs de la liaison ferroviaire Valence - Le Teil est prévue pour 2024[30].

Dans le sud-ouest du département, la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Nîmes-Courbessac — surnommée « ligne des Cévennes » — ouverte aux voyageurs pénètre en deux endroits en Ardèche lorsque la voie circule en rive droite de l'Allier : entre Langogne et Cellier-du-Luc et à Laveyrune. Le long de ce tronçon d'une vingtaine de kilomètres, trois gares sont desservies dans le département de la Lozère : Langogne, Luc et La Bastide - Saint-Laurent-les-Bains dans le bourg de la Bastide-Puylaurent. Cependant, même si ces gares sont parfois distantes de quelques mètres de l'Ardèche et que celle de La Bastide - Saint-Laurent-les-Bains fait référence au bourg ardéchois de Saint-Laurent-les-Bains-Laval-d'Aurelle distant d'environ huit kilomètres, aucune ne se trouve dans le département.

Trains touristiques

[modifier | modifier le code]

Le Mastrou, ce train touristique à vapeur de l'Ardèche verte, relie Lamastre à Tournon-sur-Rhône.

Le Velay Express, situé sur le plateau du Velay.

Le train touristique de l'Ardèche méridionale reliait Vogüé à Saint-Jean-le-Centenier jusqu'en 2011.

Anciennes liaisons ferroviaires

[modifier | modifier le code]

L'abandon de ces voies ferrées ouvre des opportunités de développement du réseau cyclable ardéchois[31].

Transport en commun routier

[modifier | modifier le code]
Minibus à Tournon-sur-Rhône.

Le conseil général de l'Ardèche a réorganisé le réseau de transport en commun routier, avec une tarification unique depuis 2009, et un nom et un logo unique depuis mai 2011 : « Le SEPT : service express public de transport ».

Cette nouvelle identité est complétée par l'adoption de la carte de transport en commun OùRA!, compatible avec la plupart des réseaux urbains et interurbains de la région Rhône-Alpes, ainsi que les TER.

La carte OùRA! est également compatible avec les réseaux de bus urbains d'Aubenas (Tout'enbus) et les réseaux de Valence (Citéa) et Montélimar (Montélibus).

Spécialités culinaires

[modifier | modifier le code]
Caillette et mesclun.
La vallée de l'Ardèche vue des remparts d'Aubenas.
Le cirque de la Madeleine.
Château de Largentière.

Le tourisme est très développé en Ardèche. Le département est divisé en quatre grandes zones :

Auberge de Peyrebeille.
Source à Vals-les-Bains.

Villes et villages

[modifier | modifier le code]

Personnalités

[modifier | modifier le code]

Résidences secondaires

[modifier | modifier le code]
Résidences secondaires à Burzet.

Selon le recensement général de la population du , 19,6 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires.

Ce tableau indique les principales communes de l'Ardèche dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10 % du total des logements en 2008[34].

Ville Population municipale Nombre de logements Rés. secondaires % Rés. secondaires
Larnas 90 265 227 85,78
Saint-Laurent-les-Bains 156 299 227 75,80
Saint-Maurice-d'Ardèche 302 387 260 67,11
Grospierres 843 1 213 797 65,71
Salavas 532 831 543 65,29
Devesset 292 368 234 63,56
Burzet 475 546 307 56,24
Valgorge 454 407 228 55,96
Balazuc 331 421 235 55,90
Gluiras 393 426 236 55,40
Lalouvesc 498 454 233 51,30
La Souche 336 441 226 51,27
Labeaume 572 587 296 50,53
Saint-Alban-Auriolles 952 864 426 49,32
Berrias-et-Casteljau 640 679 333 49,02
Vagnas 518 445 203 45,69
Banne 657 568 247 43,38
Chambonas 612 613 259 42,25
Coucouron 827 608 257 42,19
Meyras 832 723 303 41,91
Les Assions 630 501 200 39,96
Rosières 1 097 898 358 39,87
Vallon-Pont-d'Arc 2 380 2 008 766 38,16
Saint-Martin-d'Ardèche 860 677 256 37,75
Les Ollières-sur-Eyrieux 921 680 256 37,75
Désaignes 1 173 887 332 37,42
Lagorce 934 713 264 37,03
Montpezat-sous-Bauzon 780 598 216 36,12
Chassiers 994 639 230 35,94
Thueyts 1 168 928 327 35,22
Ruoms 2 245 1 659 574 34,58
Jaujac 1 191 974 328 33,70
Vogüé 906 695 232 33,40
Saint-Agrève 2 506 1 776 506 28,46
Joyeuse 1 626 1 170 315 26,94
Saint-Martin-de-Valamas 1 279 868 221 25,46
Lablachère 1 815 1 140 287 25,18
Les Vans 2 812 1 916 435 25,71
Vernoux-en-Vivarais 1 916 1 111 228 20,52
Vals-les-Bains 3 737 2 367 388 16,39
Lamastre 2 523 1 526 213 13,95

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « Olivier Amrane, nouveau président du conseil départemental de l’Ardèche », Le Dauphiné Libéré, (consulté le )
  2. Prononciation en français standard retranscrite phonémiquement selon la norme API.
  3. « Ardèche, le sud rural attractif », sur insee.fr, (consulté le ).
  4. [PDF] Département de l’Ardèche Aires urbaines 2010, ardèche.gouv.fr, consulté le .
  5. Département de l’Ardèche Unités urbaines en 2010, ardeche.gouv.fr, consulté le .
  6. Aire urbaine d'Aubenas, consulté le .
  7. Pierre Souchon, « Traversée d'un désert médical », sur Le Monde diplomatique,
  8. a b c d e f g h i j k et l Armand Frémont, « La terre », in Les Lieux de mémoire, tome III (dir. Pierre Nora), Quarto Gallimard, 1997, p. 3047-3080 (en part. p. 3050 sq.)
  9. collectif, « Cahier consacré aux activités humaines en forêt ardéchoise », Cahier de Mémoire d'Ardèche et Temps Présent, no 162,‎
  10. Centre National de la Propriété Forestière, cnpf, 20 juillet 2023
  11. La restructuration foncière forestière, cnpf, 30 août 2016
  12. Oppidum de Jastres-Nord, patrimoine-ardeche, janvier 2005
  13. Reynier, Ph., « Les Dolmens de l'Ardèche », Bulletin de la Société préhistorique française, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 9, no 2,‎ , p. 147–149 (ISSN 0037-9514, DOI 10.3406/bspf.1912.6397, lire en ligne, consulté le ).
  14. Promenades en Ardèche
  15. (en) « Etats Generaux du Vivarais - 1789 : Alain Auzas : Free Download, Borrow, and Streaming : Internet Archive », sur Internet Archive (consulté le ).
  16. (en) « Liste des Emigres du Departement de l'Ardeche-1793 : Alain Auzas : Free Download, Borrow, and Streaming : Internet Archive », sur Internet Archive (consulté le ).
  17. Albert Ceccarelli, La Révolution à l’Isle sur la Sorgue et en Vaucluse, éditions Scriba, 1989, 2-86736-018-8, p. 33
  18. a et b CCI Ardèche, « Chiffres clés de l'Ardèche 2022 », sur ardeche.cci.fr, (consulté le )
  19. « L'AOP qu'est ce que c'est ? », sur chataigne-ardeche.com (consulté le )
  20. Un fruit à grande valeur ajoutée, L'Hebdo de l'Ardèche, , p. 19.
  21. « Fiche produit », sur inao.gouv.fr (consulté le )
  22. Les champs donneurs pour l'alimentation, Le Dauphiné, 18/07/08.
  23. Hebdo de l'Ardèche, « Boutières : la belle des Échamps à l’honneur », sur .hebdo-ardeche.fr,
  24. a et b « L'Ardèche, première destination des touristes écoresponsables », sur France Télévisions,
  25. « "liste des entreprises de l'Ardèche" », sur www.verif.com (consulté le ).
  26. Anna Rousseau, « SNCF : pourquoi n'aime-t-elle pas l'Ardèche ? », sur departimmediat.blogs.challenges.fr, (consulté le ).
  27. « Le journal de 9h : le train de voyageurs sera de retour en Ardèche d'ici 2017 », sur rtl.fr, (consulté le ).
  28. Il n'y aurait aucune gare voyageur en Ardèche ?, cheminots.net, .
  29. « 107 millions d'euros... une facture trop salée pour le retour du train », Le Dauphiné libéré, (consulté le ).
  30. Adrien Serrière, Le retour du train de voyageurs en Ardèche, la région le promet pour 2024, France Bleu (Drôme Ardèche), .
  31. Schéma départemental en faveur du vélo 2020-2025, ardeche.fr, consulté le 24 juillet 2023
  32. Laure FUMAS, « Saint-Montan a été élu plus beau village de l’Ardèche » Accès libre, sur Le Dauphiné Libéré, (consulté le )
  33. Site sur le musée Alphonse Daudet.
  34. Source INSEE, chiffres au .

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Jean-François Blanc, Terrasses d'Ardèche, paysages et patrimoines (1983, thèse d'histoire)
  • Pierre Bozon, Ardèche, la terre et les hommes (1978), synthèse complète de l'Ardèche rurale, citée in Les Lieux de mémoire, tome III (dir. Pierre Nora), Quarto Gallimard, 1997
  • Franck Brechon, Ardèche, éd. Bonneton, coll. « Encyclopédie Bonneton », Paris, 2003. (ISBN 978-2-86253-303-2)
  • Thérèse Bresson, Le Vent feuillaret, une enfance ardéchoise (1980)
  • Jean Durand, Les Contes de la Burle (1982)
  • Roger Ferlet, De la soie dans les veines (1958)
  • André Griffon, Ardèche douce amère (1975)
  • Charles Jolivet, La Révolution en Ardèche. - Le Temps présent -CURENDERA (1988)
  • Paul Perrève, La Burle. Un médecin de campagne en Haute-Ardèche (1981)
  • Élie Reynier, Saint-Sauveur-de-Montagut (1953)
  • Élie Reynier, La seconde République en Ardèche (1948)
  • Élie Reynier, Mines, métallurgies et voies ferrées de la région privadoise(1943)
  • Élie Reynier, Histoire de Privas en 3 tomes (1941 - 1942 - 1946)
  • Élie Reynier, L'électrification en Ardèche (1933)
  • Pierre Ribon, D'Artagnan en Ardèche, La révolte de Roure en 1670 d'après les archives authentiques et inédites du Roi Louis XIV - E&R Editions et Régions, Valence (2001) - (ISBN 978-2910 669904)
  • La Révolution en Ardèche - Actes des colloques de Villeneuve-de-Berg et Annonay - septembre 1988 - Édité par Mémoire d'Ardèche et Temps Présent http://www.memoire-ardeche.com.
  • Régis Sahuc, Vent d'Usclades.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]