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Troène

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Ligustrum

Ligustrum (les troènes) est un genre de plantes dicotylédones de la famille des Oleaceae, originaire d'Eurasie et d'Afrique du Nord, qui comprend une cinquantaine d'espèces.

Ce sont des arbustes ou de petits arbres au feuillage caduc, semi-persistant ou persistant. Beaucoup d'espèces de troènes sont utilisées en horticulture pour créer des haies taillées. En France seul le troène commun (Ligustrum vulgare) est indigène.

Liste d'espèces

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Selon The Plant List (1 juin 2018)[3] :


Étymologie

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Le nom commun troène remonte à l’ancien français troine (XIIe s.), altéré (d'après chêne, frêne) d’un troile[4] (cf. poitevin troulle, lorrain troille, wallon trôye), emprunté à l’ancien haut-francique trugil « bois dur ; auget », trugilboum, harttrugil « troène ; cornouiller », conservé en allemand régional Trögel, Trügel, au sens de « auget, coffret », et Hartriegel « cornouiller ».

Le nom générique, « Ligustrum », est le nom latin du troène. Ce terme dérive du verbe ligare « lier », car ses tiges flexibles servaient à faire des liens.

Consommateurs

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Les chenilles des papillons de nuit (hétérocères) suivants se nourrissent de troène :

Parmi les Sphingidae, le Sphinx du Troène, Sphinx ligustri L., se nourrit entre autres de Troène.

Chez les Geometridae, l’Ennomos du Lilas, Apeira syringaria[5] L. la Phalène du Sureau, Ourapteryx Sambucaria L., la Boarmie pétrifiée, Menophra abruptaria et la Boarmie rhomboïdale, Peribatodes Rhomboidaria, la Phalène du Marronnier d’Inde Alsophila Aescularia, et la Larentie verdâtre, Acassis Viretata, consomment entre autres du Troène.

Le troène peut être mortel en cas d'ingestion de feuilles (chevaux, ruminants)[6] ou de baies (chien, enfants). La mort peut survenir quelques heures après l'ingestion[7],[8]. Cet arbuste est un neurotoxique (convulsivant) et un entérotoxique (diarrhée) du fait qu'il renferme un hétéroside, la ligustrine. Il renfermerait aussi des saponosides. Chez l'enfant, l'ingestion de 30 baies entraîne une intoxication grave, les baies noires sont attirantes pour les enfants, elles sont confondues avec des myrtilles.

Caractère envahissant

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Certaines espèces de troènes se sont révélées invasives dans des régions d'Amérique du Nord et d'Australie où elles ont été introduites[9].

Dans le calendrier républicain, le Troène était le nom attribué au 4e jour du mois de ventôse[10].

Notes et références

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  1. Tropicos.org. Missouri Botanical Garden., consulté le 1 juin 2018
  2. a b c d e et f BioLib, consulté le 1 juin 2018
  3. The Plant List (2013). Version 1.1. Published on the Internet; http://www.theplantlist.org/, consulté le 1 juin 2018
  4. Louis Guinet, Les Emprunts gallo-romans au germanique, Paris, Klincksiek, 1982, p. 122.
  5. David James Carter et Brian Hargreaves, Guide des chenilles d'Europe: 500 espèces de chenilles sur 165 plantes, Delachaux et Niestlé, coll. « Les guides du naturaliste », (ISBN 978-2-603-00639-9)
  6. Walter H. Lewis et Memory P. Elvin-Lewis, Medical botany: plants affecting man's health, Wiley, coll. « A Wiley-Interscience publication », (ISBN 978-0-471-53320-7)
  7. Troëne (Ligustrum) : consulté le 28/04/2013
  8. op. cit. bibl. J. Fabre et al. (2012) p. 163
  9. (en) « Is There a Form of Ligustrum that Is Not Invasive? », sur homeguides.sfgate.com (consulté le ).
  10. Ph. Fr. Na. Fabre d'Églantine, Rapport fait à la Convention nationale dans la séance du 3 du second mois de la seconde année de la République Française, p. 24.

Bibliographie

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  • Josette Fabre, Léon Vesper, Josy Aurenson, Jean-Marie Coste et Claude Lafille (préf. Pierre Delaveau), Plantes et Toxicité, Montpellier, Société Horti. et Hist. Nat. Hérault, , 180 p., 10 × 19,5 cm (ISBN 978-2-954-1468-0-5)

Liens externes

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