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4e régiment de chasseurs

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4e Régiment de chasseurs
Image illustrative de l’article 4e régiment de chasseurs
Insigne régimentaire du 4e régiment de chasseurs

Création 1675
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de Terre
Type Arme blindée et cavalerie
Rôle Cavalerie de montagne
Combat par des mouvements rapides et des feux puissants
Renseignement
Contrôle de vastes espaces
Fait partie de 27e brigade d'infanterie de montagne de la 1re division
Garnison Gap (depuis 1983)
Ancienne dénomination Volontaires de Clermont Prince
4e régiment de chasseurs à cheval
4e régiment d'automitrailleuses
Surnom Clermont Prince
Devise Toujours prêt, toujours volontaire
Inscriptions
sur l’emblème
Biberach 1796
Moskova 1812
Magenta 1859
Solférino 1859
Artois 1915
L'Aisne 1918
AFN 1952-1962
Guerres Guerre de la Ligue d'Augsbourg
Guerre de Succession d'Espagne
Guerre de Succession de Pologne
Guerre de Succession d'Autriche
Guerre de Sept Ans

Guerres de la Révolution française
Guerres napoléoniennes
Expédition d'Espagne
Conquête de l'Algérie par la France
Campagne d'Italie
Guerre de 1870 Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Guerre d'Algérie
Guerre d'Afghanistan

Décorations Médaille d'or de la Ville de Milan 1859
Croix de Guerre 1914-1918
Croix de la Valeur militaire 2012, Afghanistan

Le 4e régiment de chasseurs (4e RCh) est une unité de cavalerie blindée de l'armée française. Ancien régiment de cavalerie de l'Ancien régime, il est aujourd'hui l'unique régiment de cavalerie blindée de la 27e brigade d'infanterie de montagne (27e BIM). Il est implanté à Gap (Hautes-Alpes) depuis 1983 au sein du quartier général Guillaume.

Création et différentes dénominations

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  • 1675 : Création du régiment De Nancré-dragons par Claude Antoine de Dreux[1]
  • 1758 : Création des volontaires de Clermont Prince par Louis de Bourbon-Condé, comte de Clermont[2]
  • 1779 : Création du 4e régiment de chasseurs[2]
  • 1784 : le 4e régiment de chasseurs disparait et devient le régiment de chasseurs des Cévennes[2]
  • 1788 : Création du 4e régiment de chasseurs de Franche-Comté, ancien régiment Durfort Dragons[2]
  • 1791 : Création du 4e régiment de chasseurs à cheval[3] sous le commandement du colonel Maumigny de Verneuil
  • 1814 : Devient le régiment des Chasseurs de Monsieur
  • 1815 : Redevient le 4e régiment de chasseurs à cheval puis est dissout
  • 1816 : Recréation du régiment sous le nom de Chasseurs de l'Ariège[2]
  • 1831 : Dissolution et transformation en 4e lanciers[2]
  • 1831 : Création d'un nouveau 4e régiment de chasseurs à cheval par changement de nom du 9e régiment de chasseurs à cheval[2]
  • 1921 : Dissolution du régiment[2]
  • janvier 1940 : Recréation du 4e Chasseurs avec appellation de 4e régiment d'automitrailleuses[2]
  • juillet 1940 : Le 4e régiment d'automitrailleuses est renommé 4e régiment de chasseurs à cheval, dissout à la fin du même mois[2]
  • 1954 : Le , le 4e régiment de chasseurs est reformé[2]

Chefs de corps

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Lapointe, Charles Louis Narcisse
Colonel Nicolas de Chilly, chef de corps
  • 1676 : de Bursard
  • 1681 : de Tessé
  • 1692 : de Sennectère
  • 1705 : de Belabre
  • 1727 : de Plébo
  • 1729 : de Nicolaï
  • 1744 : de Bartillat
  • 1748 : d'Apchon
  • 1761 : de Nicolaï
  • 1763 : de Lanan
  • 1782 : de Durfort
  • 1791 : colonel de Verneuil, Paul Maumigny
  • 1791 : colonel de Jobal, Joseph François
  • 1792 : colonel de Cadignan, Jean Baptiste Dupleix
  • 1792 : colonel de Rossi, Hyacinthe Étienne Antoine Alexandre
  • 1793 : chef de brigade Bregeot, Claude Hyacinthe
  • 1794 : chef de brigade Scalfort, Nicolas Joseph
  • 1803 : colonel Claude Denis Noël Bruguière (assassiné le )
  • 1806 : colonel Urbain François Lambert (*)
  • 1807 : colonel Lapointe, Charles Louis Narcisse
  • 1809 : colonel Boulnois, Louis Jacques François (blessé les 14 et )
  • 1813 : colonel Clément Louis Helion de Villeneuve de Vence (blessé les 18 et )
  • 1815 : colonel Desmichels, Louis Alexis
  • 1815 : colonel François Joseph Marie Clary
  • 1831 : colonel Bouverie, remplace le colonel Perquit (9e chasseurs), promu maréchal de camp[4]
  • 1832 : colonel Ibry
  • 1835 : colonel Hautreux
  • 1836 : colonel Correard
  • 1842 : colonel Martin de Bourgon
  • 1843 : colonel Pellion
  • 1849 : colonel Marquis de Forton
  • 1853 : colonel vicomte de Montfort
  • 1860 : colonel Francq
  • 1865 : colonel Bachelier
  • 1866 : colonel du Ferron
  • 1873 : colonel Pesme
  • 1879 : colonel de Beaumont
  • 1886 : colonel Donop
  • 1891 : colonel de Brem
  • 1893 : colonel de La Boulinière
  • 1903 : colonel de Plessis de Grenedan
  • 1907 : colonel Sabry de Monpoly
  • 1914 : colonel Arthuis
  • 1916 : colonel Caffaro
  • 1919 : colonel de Bonnefoy
  • 1919 : colonel Bore-Verrier
  • 1920 : colonel Perret
  • 1921 : colonel de Bonnefoy
  • 1940 : lieutenant-colonel Grevy
  • 1940 : colonel Chapel
  • 1954 : colonel Gribius
  • 1956 : colonel de Boissieu
  • 1958 : colonel de Saint Germain
  • 1960 : colonel Mirabeau
  • 1961 : colonel Raiffaud
  • 1966 : lieutenant-colonel Tilly
  • 1968 : lieutenant-colonel Tonnerre
  • 1971 : colonel Provensal
  • 1973 : colonel Basteau
  • 1975 : colonel Codet
  • 1977 : colonel Iliou
  • 1979 : colonel Lajouanie
  • 1981 : colonel Barreau
  • 1983 : colonel Dubost
  • 1985 : colonel Peltier
  • 1987 : colonel Pernet
  • 1989 : colonel Fleuriot
  • 1991 : colonel Dupety
  • 1993 : colonel Langlois
  • 1995 : colonel Epitalon
  • 1997 : colonel Chefson
  • 1999 : colonel de Langlois
  • 2001 : colonel Barrau
  • 2003 : colonel Jérôme Lockhart
  • 2005 : colonel Laurent Kolodziej
  • 2007 : colonel Dominique Lemaire
  • 2009 : colonel Thibault de Brébisson
  • 2011 : colonel Hervé de Courrèges
  • 2013 : colonel Armel Dirou
  • 2015 : colonel Jean-Jacques Fatinet
  • 2017 : colonel Pierre de Thieulloy
  • 2019 : colonel Nicolas de Chilly
  • 2021 : colonel Philippe de Tanoüarn
  • 2023 : colonel Vincent Flore

Historique des combats et batailles du 4e régiment de chasseurs à cheval

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Ancien Régime

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Révolution et Empire

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Illustration d'un chasseurs du 4e RCA en 1791

À la chute définitive de Napoléon le régiment est supprimé et les hommes mutés au 21e Bataillon de Chasseurs à Pied.

De 1815 à 1848

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Second Empire

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Première Guerre mondiale

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Affectations

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  • Artois - Notre Dame de Lorette - Champagne

Entre-deux-guerres

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1921 : fin des activités à cheval du 4e régiment de chasseurs.

Seconde Guerre mondiale

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Dessin d'une AMR 35 ZT4 telle que mise en service avec le 4e régiment d'automitrailleuse reconstitué début juin 1940 (la couleur ocre est supposée).

Le , le 4e régiment chasseurs prend l'appellation de 4e régiment d'automitrailleuses (4e RAM). Régiment de découverte sous les ordres du lieutenant-colonel Grevy, il est jumelé avec le 14e régiment de dragons portés pour former la 14e brigade légère motorisée qui appartient à la 4e division légère de cavalerie (4e DLC). Le régiment est notable pour avoir le premier engagé à titre bénévole une assistante sociale pour soutenir les soldats inquiets pour leur famille[6].

Le régiment est formé d'un état-major et deux groupes d'escadrons[7] :

  • État-Major : groupe de commandement, groupe de transmission, escadron hors rang ;
  • Groupe d'escadron de découverte :
    • Escadron d'AMD : 4 pelotons d'AMD 35 Panhard (15 AMD au total) ;
    • Escadron de fusiliers motocyclistes (4 pelotons à 2 groupes de combat et 1 groupe de commandement, sur side-cars) ;
  • Groupe d'escadron de combat :
    • Escadron de combat : 4 pelotons de chars H39 (14 chars au total)
    • Escadron de fusiliers motocyclistes (4 pelotons à 2 groupes de combat et 1 groupe de commandement, sur side-cars) ;

Il combat à partir du 10 mai 1940, entrant en Belgique pour combattre les Allemands (plan Dyle). Face aux pertes subies (il ne reste plus que 6 AMD et 1 char le 16 mai), le régiment retourne à l'arrière le 18 mai pour être reconstitué[7]. La 4e DLC devient la 7e division légère mécanique. Le régiment est alors constitué de deux escadrons mixtes AMD/motos (soit au total 10 AMD 35 Panhard)[8] et deux escadrons mixtes AMR/motos (soit au total 10 AMR 33 et AMR 35 plus 4 en réserve)[9]. Le régiment retourne au combat le 5 juin[7] sur la Suippe, la Marne, la Bourgogne et la Loire. Il ne lui reste plus qu'une seule automitrailleuses à la signature de l'Armistice[6].

Le , le 4e RAM redevient le 4e régiment de chasseurs, qui est lui-même dissous à la fin du même mois[7].

1945 à 1963

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Le , le 4e régiment de chasseurs est reformé comme régiment de reconnaissance de la 14e division d'infanterie prévue pour être employée en Indochine. Il est alors équipé de deux escadrons d'automitrailleuses M8 et d'un escadron de chars légers M24. Mais la division reçoit l'ordre de partir en Tunisie, en proie à des troubles anticoloniaux[2].

Il arrive en Tunisie en juillet 1954. Le régiment participe d'abord aux opérations contre les indépendantistes puis après le retour du calme le régiment ouvre des pistes, reconstruit des bordjs, crée de toutes pièces de nouveaux itinéraires dans les djebels, où il avait combattu[2].

Le régiment rejoint l'Algérie depuis la Tunisie en mai 1955. Renforcé en 5 escadrons (2 escadrons de M8, deux escadrons de M24, un escadron porté et un escadron de commandement), il participe avec la 14e DI aux opérations contre l'armée de libération nationale. Le , le régiment quitte l'Algérie. Il embarque le pour la métropole après 8 ans sur place[10].

1963 à aujourd'hui

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AML-60 avec le porte-drapeau du régiment lors du défilé du 14 juillet 1983 à Gap.
Des AML-90 lors du défilé du 14 juillet 1983 à Gap.

Il devient le régiment de reconnaissance de la 27e brigade alpine en 1963 à son retour d'Afrique du Nord alors qu'il rejoint la garnison de La Valbonne (Quartier Maréchal des Logis de Langlade). En 1983, le 4e Régiment de Chasseurs s'installe à Gap dans une nouvelle caserne qui reçoit le nom « Quartier Général Guillaume »[2]. Il est à cette époque équipé de cinquante automitrailleuses AML-60 (mortier) et AML-90 (canon)[11].

En 2009 il est toujours installé à Gap à la « Caserne Belle Aureille ». Son poste de montagne « Capitaine de Cacqueray-Valmenier » (nommé en hommage au capitaine Xavier de Cacqueray-Valménier) est situé dans le hameau du Fourniel à Saint-Étienne-en-Dévoluy.

Le régiment participe à plusieurs opérations récentes de l'armée française. Il est déployé au Kosovo avec l'opération Trident, au sein du BIMECA 8 d'octobre 2001 à février 2002,puis du BATFRA du 10 d'octobre 2005 à février 2006. Il participe également à l'opération Épervier (Tchad], déployé de février 1999 à juin 1999, puis de juin 2000 à octobre 2000, de février 2003 à juin 2003, octobre 2005 à février 2006, de juin 2008 à octobre 2008 et enfin de juin 2012 à octobre 2012. Il prend également part à l'opération Pamir (Afghanistan) avec les déploiements suivants :

Soldats et AMX-10 RC du 4e RCh dans la vallée d'Alasaï
  • BATFRA - N2 de mai 2002 à août 2002
  • BATFRA - N8 de mai 2004 à août 2004
  • BATFRA - N17 d'octobre 2007 à janvier 2008

Groupement tactique interarmes de Kapisa :

  • TF-Black Rock de décembre 2009 à juin 2010
  • TF-Allobroges de juin 2010 à décembre 2010
  • BG-TIGER de novembre 2011 à mai 2012.

Il est envoyé deux fois au titre de l'opération Licorne (Côte d'Ivoire), avec le contingent Licorne 8 de mars 2005 à juin 2005 puis Licorne 27 d'octobre 2011 à avril 2012. Enfin, le régiment fait partie du 15e mandat des forces françaises déployées en Croatie et Bosnie (IFOR/SFOR), d'octobre 2001 à février 2002. Il combat également en république centrafricaine (opération Sangaris) en 2014 et 2015. Du 4 au 6 août 2014, il participe à la bataille de Batangafo où il s'illustre durant trois jours d'affrontement avec un raid de 700 km. Il est enfin engagé avec l'opération Barkhane (Mali ainsi que Niger) en 2014, 2016, 2017 et 2019. Du 7 au 19 juin 2019, il participe à l'opération d'envergure Aconit au Mali.

Le , au sud d'In Delimane (Nord-Est malien), lors d'une opération antiterroriste nocturne, deux hélicoptères se percutent lors d'une opération du Groupement de commandos de montagne. La totalité des équipages décèdent lors du crash[12]. Six membres des GCM sont identifiés parmi les victimes[13], dont quatre du 4e RCh[14]

Organisation actuelle

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Tir d'AMX-10 RC en montagne hivernale

Unique régiment de cavalerie blindée de la 27e brigade d'infanterie de montagne, le 4e régiment de chasseurs est la seule unité de cavalerie de montagne de l'armée française. Cette double spécificité le prédispose à combattre avec ses matériels majeurs dans des conditions climatiques rudes et sur des terrains escarpés[15].

Il opère en renseignant par des mouvements rapides et en combattant par des feux puissants[15].

Capable de mettre en œuvre les canons de 105 mm et 20 mm ainsi que d'employer des missiles moyenne portée (MMP), il est apte à neutraliser tous les types de menaces rencontrées en opération extérieure.

Il fournit le groupe de transport et d'appui blindés de montagne au Groupement de commandos de montagne.

Organisation

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Quartier général Guillaume de Gap
Composition
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Le 4e Chasseurs est composé de sept escadrons[15] :

  • Deux escadrons de combat blindés équipés d'engins blindés roues-canon (AMX-10 RC) et de véhicules blindés légers (VBL) : 1er, 2e escadrons ;
  • Trois escadrons de reconnaissance et d'intervention (ERI) équipés de VBL : 3e , 4e et 6e escadrons ;
  • un escadron de commandement et de logistique (ECL) ;
  • un escadron de réserve : 5e escadron ;
Base de défense
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Il fait partie de la base de Défense de Gap, qui comprend, au sein-même du Quartier général Guillaume :

Le 4e régiment de chasseurs possède aussi le poste militaire de montagne « Capitaine de Cacqueray-Valmenier » dans le massif du Dévoluy.

Le 4e régiment de chasseurs compte 796 personnes, dont 42 femmes, 178 réservistes et 10 civils de la Défense[Quand ?] ;

Le 4e régiment de chasseurs à cheval à la caserne Bonnard d'Épinal (carte postale Paul Testart).
Insigne régimentaire du 4e RCh
Insigne de tarte du 4e RCh
  • Insigne régimentaire :

Sabretache d’azur à trois fleurs de lys d’or surmontant en pointe un cor d’argent frappé du chiffre 4, et sur l’orle de gueules bordé d’or, au chef la mention CLERMONT et en pointe la mention PRINCE en capitales d’or.[16]

  • Insigne de tarte :

Lors de sa recréation en 1954, le 4e régiment de chasseurs arbore comme insigne de béret le chiffre 4 entouré d'un cor, avant d'adopter le heaume de cavalerie. En 2014, à l'occasion du 60e anniversaire de la recréation du régiment, le chef d'état-major de l'armée de Terre autorise le 4e RCh à porter de nouveau son insigne d'origine.

La devise du 4e régiment de chasseurs est : "Toujours prêt, toujours volontaire"

Étendard du 4e régiment de chasseurs
Remise de la fourragère à un jeune chasseur

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[17],[18] :

Le 30 avril 1970, une décision ministérielle énonce que les régiments de chasseurs auront en dépôt dans leur salle d'honneur les étendards des régiments de chasseurs d'Afrique du même rang. Les régiments de chasseurs qui ne portent pas de fourragère, à titre d'héritage des régiments de chasseurs à cheval, pourront porter la fourragère du régiment de chasseurs d'Afrique dont ils ont repris les traditions.

Le 4e régiment de chasseurs conserve l'étendard et les traditions du 4e régiment de chasseurs d'Afrique dont il porte, depuis 1973, la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918. L'étendard du 4e RCA avait été décoré de la Croix de Guerre 14-18 (2 palmes) et de la Croix de Guerre 39-45 (1 palme). Le 20 juin 2012, l'étendard du 4e RCh a été décoré de la Croix de la Valeur militaire (1 palme)[2].

Décorations

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  • Médaille d'or de la Ville de Milan (1859).
  • Croix de Guerre 1914-1918
  • Croix de la Valeur militaire (2012, Afghanistan)
  • Croix de la Valeur militaire avec palme de bronze (2014, République centrafricaine)

Jean d'Orléans, actuel « comte de Paris », est le parrain du régiment[19],[20],[21] créé par son arrière-oncle[22] Louis de Bourbon-Condé (1709-1771), comte de Clermont.

Insigne du 12e RBC

Héritier des traditions du 4e régiment de chasseurs d'Afrique, le 4e RCh est jumelé historiquement avec le régiment de cavalerie légère britannique The Light Dragoons qui participa aux côtés du 4e RCA à la fameuse charge de Balaklava en 1854[15].

Depuis 2015, le régiment est en partenariat avec le 12e Régiment blindé du Canada (12e RBC) avec qui des échanges alternent chaque année.

Personnalités ayant servi au 4e Chasseurs

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Notes et références

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  1. « 4e Régiment de Chasseurs (Chasseurs de Franche-Comté) », sur cavaliers.blindes.free.fr (consulté le ).
  2. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x et y Henri Azema et d'après l'historique réalisé par le patrimoine de l’Armée de terre, « Historique du 4e Régiment de Chasseurs », sur cavaliers.blindes.free.fr, (consulté le ).
  3. Jean-Paul Dutrannoy, « LES CHASSEURS A CHEVAL : DEUX SIÈCLES D'HISTOIRE »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur lesanciensdesffb.com, (consulté le ).
  4. Ordonnance royale du 14 avril 1831, Journal militaire, volume 1, Magimel, Anselin et Pochard, 1831, p. 536. Lire en ligne
  5. a et b Claude Aïcardi, « Fiche 1914-1918 du 4e Régiment de Chasseurs », sur cavaliers.blindes.free.fr, (consulté le ).
  6. a et b André Cornet et André Pecker, « Le premier service social de l'armée française. Sa création en 1940 par Valérie Lacroix », Bulletin de la Société française d'Histoire de la Médecine,‎ , p. 179-183 (lire en ligne)
  7. a b c et d Henri Azema, « Fiche 1939-1940 du 4e chasseurs », sur cavaliers.blindes.free.fr, (consulté le ).
  8. Pascal Danjou, Juin 1940 : l'impossible sursaut, Éditions du Barbotin, coll. « Trackstory » (no 5), (ISBN 2-9520988-4-0, présentation en ligne), p. 16
  9. François Vauvillier, Les automitrailleuses de reconnaissance, t. 1 : L'AMR 33 Renault : ses précurseurs, ses concurrentes et ses dérivés, Paris, Histoire & Collections, coll. « Les matériels de l'armée française », , 65 p. (ISBN 2-915239-67-3), p. 65
  10. Claude Aïcardi, « Fiche Algérie 1954-1964 du 4e chasseurs », sur cavaliers.blindes.free.fr, (consulté le ).
  11. Stéphane Ferrard, « La 27e division alpine », Gazette des Armes, no 126,‎ , p. 33-37 (lire en ligne)
  12. « Mort de treize militaires en opération au Mali », sur www.defense.gouv.fr, (consulté le ).
  13. « Qui sont les 13 militaires morts pour la France au Mali ? », sur opex360.com, (consulté le ).
  14. « Et on se souviendra - TiBZ / 4e RCh », sur youtube.com, (consulté le ).
  15. a b c et d Armée de Terre, « 4e régiment de chasseurs », sur defense.gouv.fr, (consulté le ).
  16. 4e régiment de chasseurs, 1996-2016 - 20 ans de professionnalisation, Gap, , 100 p., Page 8, paragraphe "Insigne régimentaire"
  17. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
  18. Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie
  19. Article du journal le Dauphiné du 05 mai 2016 « Gap - Le prince Jean d’Orléans, descendant des rois de France, est devenu le parrain du régiment haut-alpin bien connu sous le nom de “4”», lire en ligne
  20. Article du 04/05/2016 « Hautes-Alpes : Le Prince d'Orléans devient officiellement le parrain du 4ème Régiment de Chasseurs », lire en ligne
  21. Article du 9 Mai 2016 « Le duc de Vendôme parrain du 4ème régiment des Chasseurs », lire en ligne
  22. Ce comte de Clermont était le grand-oncle maternel de Philippe Égalité, dont Jean d'Orléans est le descendant direct par le roi Louis-Philippe 1er qui était le fils aîné de Louis Philippe, duc d'Orléans (dit Philippe Égalité).
  23. « Capitaine Xavier de Cacqueray (1928-1958) », sur promotioncnedecacqueray.fr (consulté le ).

Sources et bibliographie

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  • Roland Jehan et Jean-Philippe Lecce, Encyclopédie des insignes de l'arme blindée cavalerie, t. 2 : Les chasseurs à cheval par les Chefs d'Escadrons, Coudray-Macouard, Cheminements, , 389 p. (ISBN 978-2-84478-708-8, OCLC 470798220)
  • Historique du 4e régiment de chasseurs à cheval pendant la guerre 1914-1918, Nancy, Berger-Levrault, 104 p., lire en ligne sur Gallica.

Liens externes

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