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Mongi Marzouk

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Mongi Marzouk
منجي مرزوق
Illustration.
Mongi Marzouk à une conférence le 13 mai 2013.
Fonctions
Ministre tunisien de l'Énergie, des Mines et de la Transition énergétique

(6 mois et 6 jours)
Président Kaïs Saïed
Chef du gouvernement Elyes Fakhfakh
Gouvernement Fakhfakh
Prédécesseur Slim Feriani (Industrie et PME)
Khaled Kaddour (indirectement)
Successeur Salwa Sghayer (Énergie et Mines)
Ministre de l'Énergie et des Mines

(7 mois et 15 jours)
Président Béji Caïd Essebsi
Chef du gouvernement Habib Essid
Gouvernement Essid
Prédécesseur Zakaria Hamad (ministre de l'Industrie, de l'Énergie et des Mines)
Successeur Hela Cheikhrouhou
Ministre des Technologies de l'Information et des Communications

(2 ans, 1 mois et 5 jours)
Président Moncef Marzouki
Chef du gouvernement Hamadi Jebali
Ali Larayedh
Gouvernement Jebali
Larayedh
Prédécesseur Mohamed Naceur (indirectement)
Successeur Taoufik Jelassi
Biographie
Date de naissance (63 ans)
Lieu de naissance Matmata, Tunisie
Nationalité tunisienne
française
Parti politique Indépendant
Diplômé de École polytechnique (France)
Profession Ingénieur

Mongi Marzouk (arabe : منجي مرزوق), né le à Matmata, est docteur en physique, ingénieur et homme politique tunisien.

Ministre des Technologies de l'Information et des Communications de 2011 à 2014, il est ministre de l'Énergie et des Mines en 2016 et ministre de l'Énergie, des Mines et de la Transition énergétique en 2020.

Binational franco-tunisien[1], Mongi Marzouk est diplômé de l'École polytechnique (France) et de Télécom ParisTech ; il est aussi titulaire d'un doctorat en physique expérimentale et d'une habilitation à diriger des recherches en physique[2],[3],[4].

Carrière professionnelle

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De 1989 à 1999, il est chargé des études, projets et équipes de R&D dans les domaines de la télédétection, de l'imagerie radar et de la planification des réseaux mobiles chez Orange Labs[3]. Il rejoint ensuite, entre 1999 et 2011, la direction technique du groupe Orange et évolue dans différents domaines[2].

Après son premier passage au gouvernement, en 2014, il devient directeur de la gouvernance de l'Internet et du développement du numérique au sein d'Orange France[5]. Après son second passage au gouvernement, il y revient comme directeur de la gouvernance de l'Internet et des énergies renouvelables et préside, en octobre 2016, une conférence de l'Union internationale des télécommunications (ITU Global Standards Symposium on Security, Privacy and Trust)[2],[4].

Il est auteur d'un brevet sur la modélisation des interférences et l'affectation des fréquences dans un réseau mobile et de plusieurs articles scientifiques dans des revues internationales et de nombreux rapports techniques et communications dans des conférences et forums internationaux[3],[2],[4].

Carrière politique

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À la suite de la révolution de 2011, il est nommé ministre des Technologies de l'Information et des Communications dans le gouvernement de Hamadi Jebali et reconduit dans celui d'Ali Larayedh.

Le , il est nommé ministre de l'Énergie et des Mines dans le gouvernement de Habib Essid[6].

Indépendant[7],[8],[9],[10],[11], il est considéré comme proche du parti Ennahdha[12],[13],[14].

Son nom figure sur la liste des ministres proposée sans succès par Habib Jemli, le , en tant que ministre de l'Industrie, de l'Énergie et des Mines[15]. Le , il est nommé ministre de l'Énergie, des Mines et de la Transition énergétique dans le gouvernement d'Elyes Fakhfakh[16].

Notes et références

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  1. (ar) « 5 ministres dans le gouvernement Fakhfakh possèdent une deuxième nationalité », sur babnet.net, (consulté le ).
  2. a b c et d « Tunisie – Le parcours académique et professionnel de Mongi Marzouk nouveau ministre de l'Industrie et de l'Énergie », sur tunisienumerique.com, (consulté le ).
  3. a b et c « Biographie de Mongi Marzouk », sur babnet.net, (consulté le ).
  4. a b et c « Qui est Mongi Marzoug ministre de l'Industrie, de l'Énergie et des Mines », sur leaders.com.tn, (consulté le ).
  5. « Mongi Marzouk retourne chez Orange France », sur businessnews.com.tn, (consulté le ).
  6. « Tunisie : liste complète des ministres du nouveau gouvernement Essid », sur directinfo.webmanagercenter.com, (consulté le ).
  7. « Infographie : composition du gouvernement de Hamadi Jebali », sur nawaat.org, (consulté le ).
  8. « Tunisie : de nouveaux ministres indépendants contrôlent les fonctions régaliennes », sur agenceecofin.com, (consulté le ).
  9. « Tunisie : composition du nouveau gouvernement », sur atlasinfo.fr, (consulté le ).
  10. Thibaut Cavaillès, « La Tunisie entrouvre son gouvernement », Le Figaro,‎ (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le ).
  11. « Tunisie : la composition du gouvernement présenté à la constituante »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur sahara-times.com, .
  12. « Tunisie – Ennahdha dévoile qu'elle avait neuf portefeuilles ministériels », sur tunisienumerique.com, (consulté le ).
  13. « Tunisie : qui sont remplaçants des ministres limogés par Fakhfakh ? », sur directinfo.webmanagercenter.com, (consulté le ).
  14. « Tunisie : liste des ministres limogés et de leurs remplaçants », sur tunisienumerique.com, (consulté le ).
  15. « Officiel - La composition complète du gouvernement de Habib Jemli », sur leaders.com.tn, (consulté le ).
  16. « Officiel : la composition du gouvernement Fakhfakh », sur kapitalis.com, (consulté le ).

Articles connexes

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