Le service d'action civique (SAC) a été, de 1960 à 1981, une association au service du général de Gaulle puis de ses successeurs gaullistes. Elle est créée à l'origine pour constituer une « garde de fidèles » dévouée au service inconditionnel du général après son retour aux affaires en 1958. Ses statuts mentionnent qu'il s'agit d'une « association ayant pour but de défendre et de faire connaître la pensée et l'action du général de Gaulle ». Le SAC est issu du service d'ordre du Rassemblement du peuple français (RPF), qui s'était régulièrement opposé au service d'ordre et aux militants communistes dans des affrontements violents, de 1947 à 1955.

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  • Le service d'action civique (SAC) a été, de 1960 à 1981, une association au service du général de Gaulle puis de ses successeurs gaullistes. Elle est créée à l'origine pour constituer une « garde de fidèles » dévouée au service inconditionnel du général après son retour aux affaires en 1958. Ses statuts mentionnent qu'il s'agit d'une « association ayant pour but de défendre et de faire connaître la pensée et l'action du général de Gaulle ». Le SAC est issu du service d'ordre du Rassemblement du peuple français (RPF), qui s'était régulièrement opposé au service d'ordre et aux militants communistes dans des affrontements violents, de 1947 à 1955. Fondé pendant la guerre d'Algérie et les troubles qui l'accompagnent en métropole (attentats du FLN puis de l'OAS), le SAC est marqué par cette ambiance originelle de violences. Pierre Debizet, un ancien de la France libre (réseau Libération-Nord et BCRA), en est le premier secrétaire général pour une brève période — de janvier à février 1960. Il quitte le SAC en raison de problèmes de santé et d'un désaccord avec la politique algérienne du général de Gaulle, désormais orientée vers l'autodétermination de ce pays. Après son départ, Paul Comiti est coopté à la présidence du SAC, qu'il conserve jusqu'en 1969 où, trop absorbé par ses nouvelles fonctions d'adjoint à la sécurité présidentielle, il met fin à son mandat. Pierre Debizet réintègre alors le secrétariat général du Service. Le SAC est souvent présenté comme une « police parallèle » du régime gaulliste. Plusieurs de ses membres sont mis en cause dans des affaires de violences électorales et de droit commun. Il est parfois confondu avec les « barbouzes », groupe de 200 à 300 individus recrutés par Lucien Bitterlin et Pierre Lemarchand pour lutter contre l'OAS en Algérie à partir de 1961. Le SAC n'est pas engagé dans la lutte contre l'OAS. Le SAC est finalement dissous par François Mitterrand en 1982 après la tuerie d'Auriol, survenue le 18 juillet 1981, au cours de laquelle le responsable de la section locale des Bouches-du-Rhône et cinq personnes de sa famille sont assassinés par des membres de sa section qui le soupçonnent de trahison. (fr)
  • Le service d'action civique (SAC) a été, de 1960 à 1981, une association au service du général de Gaulle puis de ses successeurs gaullistes. Elle est créée à l'origine pour constituer une « garde de fidèles » dévouée au service inconditionnel du général après son retour aux affaires en 1958. Ses statuts mentionnent qu'il s'agit d'une « association ayant pour but de défendre et de faire connaître la pensée et l'action du général de Gaulle ». Le SAC est issu du service d'ordre du Rassemblement du peuple français (RPF), qui s'était régulièrement opposé au service d'ordre et aux militants communistes dans des affrontements violents, de 1947 à 1955. Fondé pendant la guerre d'Algérie et les troubles qui l'accompagnent en métropole (attentats du FLN puis de l'OAS), le SAC est marqué par cette ambiance originelle de violences. Pierre Debizet, un ancien de la France libre (réseau Libération-Nord et BCRA), en est le premier secrétaire général pour une brève période — de janvier à février 1960. Il quitte le SAC en raison de problèmes de santé et d'un désaccord avec la politique algérienne du général de Gaulle, désormais orientée vers l'autodétermination de ce pays. Après son départ, Paul Comiti est coopté à la présidence du SAC, qu'il conserve jusqu'en 1969 où, trop absorbé par ses nouvelles fonctions d'adjoint à la sécurité présidentielle, il met fin à son mandat. Pierre Debizet réintègre alors le secrétariat général du Service. Le SAC est souvent présenté comme une « police parallèle » du régime gaulliste. Plusieurs de ses membres sont mis en cause dans des affaires de violences électorales et de droit commun. Il est parfois confondu avec les « barbouzes », groupe de 200 à 300 individus recrutés par Lucien Bitterlin et Pierre Lemarchand pour lutter contre l'OAS en Algérie à partir de 1961. Le SAC n'est pas engagé dans la lutte contre l'OAS. Le SAC est finalement dissous par François Mitterrand en 1982 après la tuerie d'Auriol, survenue le 18 juillet 1981, au cours de laquelle le responsable de la section locale des Bouches-du-Rhône et cinq personnes de sa famille sont assassinés par des membres de sa section qui le soupçonnent de trahison. (fr)
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  • les gaullistes de choc, 1958-1969 (fr)
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  • le Service d'Action Civique (fr)
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  • Histoire du SAC (fr)
  • Rapport de la commission d'enquête sur les activités du Service d'action civique (fr)
  • Dossier b... comme barbouzes (fr)
  • Histoire du SAC, la part d'ombre du gaullisme (fr)
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  • Évolution de la violence militante en France de 1958 à 1967 et gestion partidaire de cette violence, le cas gaulliste (fr)
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  • Histoire des services d'ordre en France du à nos jours (fr)
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  • Le service d'action civique (SAC) a été, de 1960 à 1981, une association au service du général de Gaulle puis de ses successeurs gaullistes. Elle est créée à l'origine pour constituer une « garde de fidèles » dévouée au service inconditionnel du général après son retour aux affaires en 1958. Ses statuts mentionnent qu'il s'agit d'une « association ayant pour but de défendre et de faire connaître la pensée et l'action du général de Gaulle ». Le SAC est issu du service d'ordre du Rassemblement du peuple français (RPF), qui s'était régulièrement opposé au service d'ordre et aux militants communistes dans des affrontements violents, de 1947 à 1955. (fr)
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